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Transports - Paris-Bordeaux en deux heures de TGV en 2017 : satisfecit des élus

Alain Rousset, président de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, et Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, ont salué dans un communiqué commun le 11 avril l'annonce des nouvelles dessertes du TGV Atlantique qui mettront Bordeaux à un peu plus de 2 heures de Paris à partir du 2 juillet 2017, contre 3 heures 14 actuellement. "Avec 18,5 allers-retours, ce plan est une réponse efficace aux besoins de mobilité et d'attractivité", estiment-ils.
"C'est bien parce que nous sommes convaincus de l'avenir du transport ferroviaire et que nous croyons au succès de la grande vitesse ferroviaire et en l'occurrence de cette 1ère étape du projet Sud Europe Atlantique que nous nous sommes mobilisés et y avons apporté notre soutien financier, avec plus de 306 millions d'euros pour l'ex-région Aquitaine, 26 millions d'euros pour l'ex-région Limousin et 127 millions d'euros pour Bordeaux Métropole", ont rappelé les deux présidents. "Il était de la responsabilité des collectivités territoriales, au premier rang desquelles figurent la région et l'agglomération, de faire en sorte que la desserte TGV 2017 réponde au mieux aux demandes des territoires", ont-ils ajouté.
La future desserte s'organisera autour d'une navette horaire TGV entre 6h00 et 21h00 avec un renfort à la demi-heure en heure de pointe. Trois plages de correspondance TER/TGV, positionnées à Bordeaux à 7h00 (arrivée à Paris à 9h08), puis à 19h30 et 20h30 (départ de Paris à 17h19 ou 18h19) entendent permettre à de nombreux territoires - Agen, Mont-de-Marsan, Bergerac, Médoc, Arcachon - de pouvoir faire des allers-retours à Paris dans la même journée, et de disposer d'une large plage de travail à Paris. "Preuve en est que les transports du quotidien ne sont nullement antinomiques de la grande vitesse, mais bien complémentaires", ont souligné les deux présidents. Selon eux, "des adaptations futures seront sans doute nécessaires pour améliorer encore la cohérence des liaisons avec les TER au regard des fréquentations".
La région affirme avoir également été "très attentive" aux liaisons internes à son territoire, entre Poitiers, La Rochelle, Angoulême, Libourne, Bordeaux, et le Sud Aquitaine.
L'ouverture des futures dessertes à l'été 2017 correspond à la mise en service de la LGV Tours-Bordeaux, longue de 340 km. Ce projet, d'un coût de 7,8 milliards d'euros, a fait l'objet d'un montage financier - un partenariat public-privé mettant à contribution plus de 50 collectivités à hauteur de 3 milliards d'euros – qui a déclenché de vives passes d'armes. Lors de la présentation des dessertes lundi 11 avril en gare de Bordeaux, Alain Rousset a appelé à ne "pas s'arrêter en chemin, car Bordeaux ne peut être un cul-de-sac". Il veut que soient menées à bien les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, validées en septembre par le gouvernement, pour que "notre relation avec l'Espagne soit bouleversée".
 

 

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