Archives

Transports - LGV Tours-Bordeaux : mise en service fin 2016

La ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux devrait entrer en service plus tard que prévu. Réseau Ferré de France (RFF) "finalise le contrat de concession avec le groupement Liséa, conduit par Vinci, afin de lancer les travaux de réalisation de la nouvelle infrastructure en vue d'une mise en service à l'horizon de la fin 2016", a indiqué le ministère de l'Ecologie, en charge des transports, dans un communiqué diffusé ce 11 mars. Initialement, la mise en service était attendue pour fin 2015-début 2016.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, ont fait un point jeudi 10 mars sur le financement avec les collectivités territoriales concernées par la LGV Tours-Bordeaux, tronçon central de la LGV Sud-Europe-Atlantique (LGV SEA) qui devrait pour sa part entrer en service d'ici 2020. Le coût du tronçon Tours-Bordeaux est estimé à 6,7 milliards d'euros (aux conditions économiques de 2009), dont près de 3 milliards devraient provenir de l'Etat et des collectivités territoriales. Ces 302 km de ligne nouvelle doivent mettre Bordeaux à 2h05 de Paris, soit un gain de 50 mn. "L'Etat a confirmé sa participation, via l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), à hauteur de 1,5 milliard d'euros", a précisé le ministère.
Lors de la rencontre du 10 mars, les partenaires ont adopté une déclaration commune de soutien au projet appelant les collectivités à confirmer leur participation "dans les tout prochains jours, afin de signer la convention de financement dans les meilleurs délais". Les collectivités publiques (Etat et collectivités locales) et l'Union européenne doivent assurer 44,6% du financement tandis que le reste doit provenir de RFF (26,3%) et du concessionnaire (29,1%). En contrepartie de la construction et de l'exploitation de la ligne pendant 50 ans, le concessionnaire "percevra les recettes de péages générées par la circulation des trains ainsi qu'une subvention d'équilibre versée par l'Etat, les collectivités territoriales partenaires et RFF", a relevé le ministère.