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Education prioritaire - Pour l'Education nationale, la violence à l'école prend ses sources dans l'école et se règle dans l'école

La "violence dans les établissements n'est pas exogène", a affirmé Catherine Veltcheff, adjointe d'Eric Debarbieux à la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire (délégation installée à l'automne 2012 par Vincent Peillon, voir notre article du 12 novembre 2012), dans son intervention à la rencontre de l'OZP (Observatoire des zones prioritaires), le 26 mars, sur le thème du "climat scolaire en éducation prioritaire".
Selon elle, un bon climat scolaire permet de réduire les inégalités au sens où les résultats scolaires des élèves sont meilleurs indépendamment des facteurs socio-économiques initiaux. "Il faut consacrer 50% de son temps à réfléchir aux contenus des cours et 50% de son temps à réfléchir au climat scolaire", enjoint-elle aux enseignants. "Il ne faut pas stigmatiser les établissements de l'Education prioritaire, même s'ils doivent faire face à des problématiques spécifiques", ajoute-t-elle, car "n'importe quel établissement est susceptible de partir en vrille : lorsque les adultes ne s'entendent plus et ne voient plus ce qui se passe chez les élèves, l'établissement va dans le mur."
Pour Catherine Veltcheff, sept facteurs influent sur le climat scolaire : la stratégie d'équipe, la justice scolaire, la qualité de vie à l'école, les pratiques partenariales, la co-éducation, la pédagogie de coopération, la prévention des violences et du harcèlement. Quatre leviers sont alors disponibles dans les établissements : le projet d'établissement, les instances, le conseil pédagogique, le règlement intérieur.

Avec ToutEduc
 

 

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