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ESR - Quel devenir pour les universités de proximité, pour leurs étudiants et pour leurs territoires ?

On les appelle "universités de proximité", "universités territoriales", "sites universitaires de ville moyenne" (SUVM) et parfois "pôles d’enseignement supérieur de proximité" (PESP). Ce sont des petites antennes de grandes universités ou des universités-mères. Elles ont en commun d’accueillir entre 300 et 15.000 étudiants et d’être des piliers de l’animation sociale et économique des territoires situés hors métropoles. Un colloque leur a été consacré, les 14 et 15 octobre à Saint-Brieuc, organisé par Villes de France et l’Association des villes universitaires (Avuf). A cette occasion, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche, a annoncé que le sujet serait à l’ordre du jour de la future conférence des territoires programmée début décembre. Alors, faut-il développer les universités de proximité ou au contraire faire un tri ? Avis aux amateurs, le CGET est chargé de recueillir les propositions.

L'enseignement supérieur et la recherche seront au menu de la prochaine conférence des territoires, a indiqué la ministre Frédérique Vidal, le 15 septembre, lors d'un colloque organisé à Saint-Brieuc par l'Association des villes universitaires de France (Avuf) et Villes de France sur le thème "La proximité... facteur d'excellence". Durant deux jours, élus locaux, chercheurs et présidents d'université se sont succédé en tribune pour défendre les atouts des "universités de proximité".
Ces universités de moins de 15.000 étudiants, qui sont une centaine en France et accueillent 15% des étudiants, feront "nécessairement et évidemment partie de la réponse" pour "la réduction des inégalités territoriales" et pour "l'attractivité de toutes les villes", a assuré la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'idée qui guidera les réflexions de la Conférence des territoires serait ainsi de "garantir que, sur l'ensemble du territoire national, on puisse trouver des établissements d'enseignement supérieur et de la recherche, dans un écosystème qui les associe aux collectivités et au monde économie".

3.000 bacheliers sans affectation à l'université : "Nous sommes prêts à les accueillir !"

Le CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires) est chargé de recueillir les propositions des associations d'élus. Frédérique Vidal les a toutes invitées à se joindre à ce "chantier". Chantier qu'elle relie directement à celui de la réforme de l'accès au premier cycle après le bac et l'enjeu plus général de "désengorger l’afflux des étudiants sur les très grandes villes et les métropoles". La veille, sur France Inter, la ministre avait indiqué que "plus de 3.000 bacheliers inscrits sur la plateforme admission post-bac (APB), essentiellement issus de filières techniques et professionnelles, étaient toujours sans affectation à l'université". "Nous sommes prêt à les accueillir ! Nous avons de la place", a déclaré Caroline Cayeux, président de Villes de France, rappelant l’objectif de 70% d’une classe d’âge de diplômés du supérieur à échéance 2027.
Le message est passé. Mais la ministre a aussi prévenu qu'elle sera "exigeante".

Des expérimentations à l'échelle du bassin d'emploi pour encourager les écosystèmes

Se disant "convaincue qu’une solution venue d’en haut ne marche pas", Frédérique Vidal part du principe que "ce sont les établissements qui doivent inventer leur projet de territoire" dans le cadre d'une démarche de co-construction avec le monde économique et celui des collectivités afin de créer un "écosystème". C’est ce qu'elle appelle "leur signature". Dès lors, "l’Etat sera là pour soutenir les expérimentations", il "apportera des financements en effet levier", a-t-elle indiqué. Les "expérimentations" en question devront se mener "au niveau bassin d’emploi" (Frédérique Vidal a utilisé l'image du "bassin versant"), dans une "logique de réseau" et une "logique de collaboration". Il s'agit, selon son expression, de se donner les moyens de "chasser en meute". Et aussi de trouver auprès du monde économique local des ressources budgétaires...
L'Avuf et Villes de France voient d'un très bon œil "le souhait de la ministre d’un dialogue renouvelé entre les élus et le monde universitaire, tout comme sa volonté de voir renforcée la 'signature' de chaque territoire en matière de formation des jeunes, au motif qu’'il n’y a pas de solution toute faite'".

La fin de la solidarité territoriale entre petites et grandes universités ?

Les présidents d'université présents au colloque sont, eux, bien plus circonspects. Pour Pascal Olivard, président de l’université Bretagne Loire, par ailleurs président de la commission "Regroupements et politiques de sites" de la conférence des présidents d’universités (CPU), "ce qu'a évoqué la ministre, c'est un changement en profondeur de la loi de 2013" (NDLR : loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, voir notre article Loi Fioraso : retour sur tout ce qui concerne les collectivités du 24 juillet 2013). Alors, quand la ministre invite les acteurs locaux à s'organiser autour d'"expérimentations", il se méfie : "Je comprends que c'est l'organisation de la coordination territoriale qui est remise en cause", or "la coordination territoriale impose des valeurs de solidarité territoriale" (1).
Frédéric Leturque acquiesce. Le maire d'Arras, par ailleurs secrétaire général de Villes de France et membre du bureau de l'Avuf, estime que les "Comue XXXL" [NDLR : communautés d'universités et d'établissements, une des formes de regroupement instituée par la loi Fioraso], malgré leur taille, peuvent constituer "un outil pertinent pour orchestrer le dialogue" entre les mondes universitaires, économiques et des collectivités.

"Est-il plus opportun de privilégier le classement de Shanghai ou la lutte contre le chômage des jeunes ?"

Renoncer aux regroupements universitaires imposés par la loi Fioraso de 2013 reviendrait, selon Pascal Olivard, à ouvrir la voie au "chacun pour soi", avec un système universitaire "non plus à deux mais trois vitesses" avec d'un côté les universités "de rang mondial" (aujourd'hui neuf universités labellisées Idex), les neuf universités I-Site, et... les autres. La loi Fioraso de 2013 avait été préparée par six mois d'assises, elle risque, selon lui, d'être "déconstruite par un claquement de doigts" (2).
"On nous annonce un schéma binaire, avec 10 à 15 universités d'échelle mondiale et le reste", pressent également Denis Varaschin, président de l’université Savoie Mont-Blanc et animateur de l'Auref (Alliance des universités de recherche et de formation). Ce modèle binaire, Villes de France n'en veut pas. "Est-il plus opportun de privilégier le classement de Shanghai (NDRL : classement des principales universités mondiales) ou la lutte contre le chômage des jeunes ?" a interrogé avec un brin de provocation sa présidente, Caroline Cayeux. "Quand on est élu, on a envie de voir des jeunes trouver leur chemin dans un territoire proche pour construire leur vie professionnelle et leur vie de famille", a également témoigné le maire d’Arras.

Les universités de proximité, une "opportunité à la saturation de certaines métropoles" ?

Hôte du colloque, le président de l'université Rennes 2, Olivier David, n'est pas plus optimiste. S'il considère les collaborations territoriales entre le monde universitaire, le monde économique et les collectivités comme "une bonne chose", il craint que la logique d'appel à projets du ministère ne tende à évaluer les projets davantage sur leur mode de gouvernance que sur la mission initiale de l'enseignement supérieur et la recherche (ESR). Il estime que "les acteurs de l'ESR sont piégés" entre deux injonctions ministérielles paradoxales : la "logique de niche" et la "logique de structure".
Aux élus qui prendront part à la Conférence des territoires de décembre, la sociologue Catherine Soldano rappelle qu'il ne faut jamais perdre de vue le "processus de métropolisation" qui anime aujourd'hui les politiques publiques nationales. Le CGET ne fait d'ailleurs pas mystère de son intérêt pour les pôles de proximité comme une "opportunité à la saturation de certaines métropoles dans la perspective de croissance des étudiants".
Même si c'est un argument de poids en faveur du développement des universités de proximité, les élus locaux ont tenté de montrer que ce n'était pas leur seul atout.

Des taux de réussite plus élevés

"On décroche moins dans les sites délocalisés", observe Catherine Soldano. En l'absence de données agrégées au niveau national, chacun y va de ses statistiques. Alors que le taux moyen national de réussite en troisième année de licence est de 79%, il est de 90% à l’université de Bretagne Sud, 88,6% à l'université de Nîmes, à 85,7% à celle de Perpignan Via Domitia… Selon la sociologue, enseignante-chercheure à l'université Toulouse 2 Jean-Jaurès (ex-université de Toulouse-Le Mirail), le suivi des étudiants, les conditions d'études et d'encadrement sont davantage soignés, ce qui compte beaucoup auprès de jeunes qui sont aussi "en apprentissage de l'autonomie". "Moi, j'ai 120 étudiants, je les connais tous", témoigne-t-elle.
Les universités de proximité permettent également à des étudiants de rester proches de leur milieu familial. En termes d'autonomie, ce n'est pas forcément un plus. Mais en termes financiers, cela change tout pour les familles modestes qui s'évitent ainsi les coûts inévitables de logement et de transport. Cela peut également éviter à certains étudiants de cumuler leur parcours universitaire avec un emploi salarié, ce qui constitue un des premiers motifs de décrochage.

La seule chance pour des jeunes d'origine modeste d'accéder à l'enseignement supérieur

"S'il n'y avait pas d'IUT à Charleville-Mézières, de nombreux jeunes ardennais n'auraient pas eu accès à l'enseignement supérieur", témoigne Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims et présidente de l'Avuf. C'est aussi, comme elle l'explique, la "voie vers le renouveau industriel" du territoire.
Une voie payante si on en croit David Marti, président de la communauté urbaine Creusot-Montceau, qui n'est pas peu fier de se présenter comme "l’exemple d'une réindustrialisation réussie" avec un territoire qui, après un choc économique dans les années 80, affiche aujourd'hui 40% d'emplois industriels (la moyenne nationale étant à 12%). "La réussite est fragile", convient David Marti, mais il est persuadé que "le choix de s'être porté sur l’industrie d’excellence (ce qui ne se fait ni en Europe, ni ailleurs)", en collaboration avec l'enseignement supérieur et la recherche, a été salutaire. "Nous sommes plus chers qu’ailleurs, mais nous sommes les meilleurs. Nous sommes dans un secteur concurrentiel mais sur des marchés de niche", résume-t-il.

"Faire des études après bac n’était pas dans la culture des familles"

Pierre Fabre, vice-président de la communauté d'agglomération de Castres-Mazamet, témoigne également que, dans ces anciens territoires industriels, "faire des études après bac n’était pas dans la culture des familles" puisque la suite logique après le parcours scolaire était d'entrer à l'usine. Le rôle du politique a donc aussi été d'accompagner cette mutation culturelle avec l'idée qu'un diplôme de l'enseignement supérieur permettrait d'accéder à un emploi local.
Ces maires-là auraient donc, selon Frédéric Leturque - qui se considère lui-même comme "un élu dans un bassin post-minier" - "un devoir supplémentaire pour dialoguer avec le tissu économique, les formateurs" pour permettre aux jeunes "d’avoir des formations percutantes, qu'ils ne soient pas anéantis par des formations garage, pour coller aux réalités économiques de nos territoires". Car "nos jeunes - souvent boursiers - ne sont pas des jeunes mobiles comme d’autres".

Pour éviter l'entre-soi, "un pôle universitaire ne doit pas recruter que des jeunes du coin"

Là encore, il n'y a pas de chiffres agrégés. Mais pour un taux de 35% de boursiers au niveau national, les taux montent à 60% dans les universités d'Epinal, de Castres et de Tarbes, ils sont 42% à l’université d’Artois et 41% à celle de La Rochelle...
Mais attention, prévient Sylvain Tranoy, vice-président de la communauté d'agglomération de Cambrai et vice-président de l'Avuf, "un pôle universitaire ne doit pas recruter que des jeunes du coin". Quoi qu'il arrive, "nos jeunes de familles aisées vont faire leurs études en métropole", témoigne-t-il. Alors le fait de proposer des formations originales (comme une licence "droit et histoire de l’art", une licence "histoire, archéologie et patrimoine"...) fait venir des jeunes de toute la France et permet de sortir de "l'entre-soi".
Inversement, la communauté urbaine du Creusot-Montceau a fait le choix politique de conserver sa très classique filière AES (administration économique et sociale), alors que le président de l'université avait le projet de la rapatrier à Dijon. "Je le comprends, un étudiant sur Dijon coûte trois fois plus cher qu’au Creusot", a admis David Marti. L'intercommunalité finance intégralement ce maintien, ce qui lui coûte 100.000 euros de fonctionnement par an, auxquels s'ajoutent des "frais annexes" de l'ordre de 150.000 euros, pour 100 étudiants.

Fermer des universités de proximité aurait "un coût pour l’avenir du pays et un coût pour la dynamique économique des territoires"

"C’est un effort consubstantiel", reconnaît Alain Bonnin, président de l'université de Bourgogne. "Cet effort, nouveau, résulte directement du désengagement relatif de l’Etat", ajoute-t-il ("relatif" dans la mesure où les moyens de l'Etat n'ont pas à proprement parlé baissé : ils ont stagné dans un contexte de démographie étudiante galopante). Auditionné par la Cour des comptes en 2012 sur l'avenir des sites universitaires territoriaux, Alain Bonnin se souvient avoir répondu aux magistrats tentés d'en réduire le nombre : "Imaginez-vous le coût social pour ces territoires, on ne pourrait même pas chiffrer : un coût pour l’avenir du pays et un coût pour la dynamique économique des territoires."
Car c'est une constante entendue durant deux jours à la tribune du colloque : les sites universitaires de proximité se doivent non seulement d'être en phase avec l'économie locale, mais aussi lui proposer "l'excellence". Excellence dans la formation des jeunes, excellence dans la recherche et l'innovation. D'où des stratégies de niche : la photonique à Lannion, la biotechnologie bleue à Roscoff, la métallurgie des poudres au Creusot, l'acoustique dans les transports à Nevers, le marketing touristique à Saint-Brieuc, la coopération transfrontalière à Bayonne...
Pour Laurent Buchon, directeur du Cnam Bretagne, pas de doute, il est "plus facile" de faire de l'excellence dans "des petits territoires, avec une impulsion souvent donnée par la collectivité". C'est ce qu'il appelle faire "du circuit court" (ce qui changeait de l'expression "écosystème" largement servie durant ces deux jours).

Un quart seulement des universités tiendraient compte de leur schéma régional

La collaboration avec les collectivités se formalise sous des formes disparates. D’après une enquête de l’Avuf, un quart seulement des universités de proximité tiennent compte d’un schéma régional d’enseignement de la recherche et de l’innovation (Sreri) ou d’un contrat de site. L’enquête tendrait également à montrer que les dépenses des communautés d’agglomération varieraient de 50 euros à 1.100 euros par an et par étudiant.
Les schémas départementaux, non obligatoires, sont parfois utilisés. Les Côtes-d’Armor préparent le leur avec le double objectif classique : "créer des formations qui correspondent aux besoins des entreprises et offrir aux jeunes la possibilité de faire leurs études supérieures sur notre territoire", a expliqué Erven Léon, vice-président du conseil départemental.
Cambrai a choisi la voie de la convention quand, en 2012, son université était menacée de fermeture faute d’étudiants. "La communauté d’agglomération a accepté d’augmenter son financement mais sous conditions", a indiqué Sylvain Tranoy. La convention, d’une durée de 5 ans, engage l’université sur l’offre de formation établie "ensemble". "Cela nous coûte plus cher, c’est vrai (NDLR : 400.000 euros par an, un peu moins que le budget logement de l’agglo, soit environ 500 euros par étudiant), mais on se sent davantage partie prenante."

Et si on ouvrait les boîtes noires ?

Des conventions, il y en aurait des tas, plus ou moins longues (de 1 à 6 ans), plus ou moins contraignantes, plus ou moins confidentielles aussi. Aucun recensement n’est réalisé, regrette la sociologue Catherine Soldano. C’est dommageable pour ses travaux (elle est spécialisée dans les politiques publiques des collectivités locales en matière d’enseignement supérieur et de la recherche), mais aussi pour l’Etat qui ne dispose pas d’une vision sur les relations nouées entre les établissements universitaires, les collectivités et les acteurs économiques, alors même que l’ESR est une compétence d’Etat.
De même, "il y a très peu de données sur la manière dont sont financés les universités", regrette Catherine Soldano. "On est face à une action publique locale concertée qui participe d’une politique nationale" sans que l’on puisse en mesurer à quel point. "Sur certains sites, s’il n’y avait pas les collectivités locales, je ne suis pas sûre que l’Etat irait", suppose-t-elle. Mais comment en être tout à fait sûre tant qu’on ne parviendra pas à "ouvrir ces boîtes noires".

"Tout ce que nous construisons, sur notre foncier, nous le redonnons à l’Etat"

Parce que c’est bien beau les conventions mais "sans une solidarité sur les ressources propres, on ne serait pas arrivés là", témoigne David Alis, président de l’université Rennes 1, en référence à la construction de l’antenne de Rennes à Saint-Brieuc. C’était il y a 30 ans, et la construction a été entièrement financée par la ville et le département unis au sein d’un syndicat mixte (depuis 2011, la ville a transféré sa compétence à la communauté d’agglomération), sur du foncier municipal (école primaire, cinéma, stade de foot…). "Tout ce que nous construisons, sur notre foncier, nous le redonnons à l’Etat pour l’euro symbolique", a souligné Brigitte Blévin, présidente du syndicat de gestion du pôle universitaire (SGPU). En plus de ces investissements sur 30 ans, le SGPU dépense chaque année 700.000 euros de fonctionnement (soit 350 euros par an et par étudiant) pour les frais de déplacement des enseignants-chercheurs, les primes, la rémunération d’une partie du personnel administratif…
Pour la petite histoire, le SGPU a reconverti en Crous l’ancienne gare routière appartenant initialement à la ville. Or le Crous, mal situé, ne fonctionne pas et la ville voudrait récupérer ce bâtiment "Belle Epoque" classé aux Monuments historiques. La première réponse de l’Etat a été de saisir la direction immobilière de l’Etat (DIE, ex-France Domaine) afin qu'elle estime le prix du bâtiment, ainsi que le veut la procédure applicable à tout bien que l'Etat souhaite céder.  
 

(1) Selon l'article 62 de la loi Fioraso, "les établissements publics d'enseignement supérieur et les organismes de recherche partenaires coordonnent leur offre de formation et leur stratégie de recherche et de transfert sur un territoire donné qui peut être académique ou interacadémique". L'organisation de la coordination territoriale peut prendre trois formes : la création d'un nouvel établissement d'enseignement supérieur issu de la fusion de plusieurs établissements (article 62 - section 2) ou le regroupement, qui lui-même peut prendre deux formes : la participation à une communauté d'universités et établissements (article 62 - section 3) ou l'association entre établissements. Voir notre article Loi Fioraso : retour sur tout ce qui concerne les collectivités du 24 juillet 2013.

(2) Pascal Olivard fait allusion au projet de loi d'habilitation transmis au début de l'été au Conseil d'Etat qui permettrait au gouvernement de créer des statuts dérogatoires aux regroupements d'établissements, via des "expérimentations".

 

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