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Sports - Candidature aux JO 2024 : Paris et la Seine-Saint-Denis dévoilent leur plan en faveur des territoires

Pour être acceptables et acceptés par les opinions publiques, les grands événements sportifs internationaux doivent dorénavant faire la preuve de leur utilité sociale et économique. Cette préoccupation fait partie des priorités du comité de candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques 2024 depuis son lancement.
Le 23 juin, un pas supplémentaire a été franchi dans ce sens avec la signature d'une convention entre la ville de Paris, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis et quatre EPCI de ce département (Plaine commune, Paris terres d'envol, Est ensemble et Grand Paris-Grand Est).
Intitulée "Accélérateurs du rapprochement entre Paris et la Seine-Saint-Denis", la convention comprend seize engagements articulés autour de quatre objectifs : dynamiser le lien urbain entre Paris et la Seine-Saint-Denis ; stimuler l'innovation technologique, sociale et environnementale ; mobiliser le monde culturel et la "Génération 2024" ; et, bien évidemment, intensifier la pratique sportive pour tous.
Parmi les projets mis en avant, on navigue entre le concret (aménagement des berges de Seine, du canal Saint-Denis et du canal de l'Ourcq, requalification de l'ex-RN2 en boulevard urbain, renforcement des liens cyclables et piétonniers entre les territoires) et le spéculatif (viser l'exemplarité environnementale par des objectifs ambitieux, ou rapprocher la jeunesse de Paris et de Seine-Saint-Denis via des rencontres entre assemblées de jeunes).

De nombreux projets autour du sport

En matière de sport, les objectifs sont au nombre de quatre : élaborer un projet stratégique pour dynamiser le parc interdépartemental de Marville ; favoriser la pratique sportive au quotidien via le développement de rues sportives, l'aménagement de lieux sportifs innovants ; promouvoir le handisport et le sport adapté ; et accueillir de nouveaux évènements sportifs populaires à Paris et en Seine-Saint-Denis.
Le sport est encore présent dans divers points de la convention, dont la proposition 9, qui vise à développer l'innovation sociale et technologique au sein des territoires. Il est ainsi question d'expérimenter des solutions innovantes dans la gestion des équipements sportifs gérés par les collectivités, et de lancer une étude d'opportunité sur l'aménagement d'une pépinière destinée au sport et à la santé.
Pour assurer la réalisation effective des actions de cette convention, un comité de pilotage et un comité technique seront mis en place. "Si Paris est élue ville-hôte, le projet olympique accélérera la transformation de ce territoire en se traduisant de manière concrète par la construction de 5.000 logements, l'amélioration du réseau de transports en commun, l'accélération de la transition écologique, la réduction des inégalités territoriales, la diminution des nuisances subies par les populations, la création de nombreux emplois et la consolidation de la cohésion sociale", promettent les signataires de la convention. Ils ne disent, en revanche, rien de l'avenir de ces projets si la candidature de Paris devait échouer. Verdict en septembre 2017…

Jean Damien Lesay

Le projet de grand stade de rugby avance, avec la Caisse des Dépôts
A l'occasion de la visite le 24 juin du Premier ministre, Manuel Valls, à Ris-Orangis, sur le site du futur grand stade de la Fédération française de rugby (FFR), celle-ci a annoncé des avancées "majeures" sur le contrat constructeur et le plan de financement.
D'une part, la FFR et le groupement Ibelys (composé d'Icade, Besix et Engie) ont finalisé le contrat de conception-promotion-construction-maintenance du stade. Ce contrat et ses annexes précisent les caractéristiques techniques de l'ouvrage - prévu pour pouvoir accueillir 82.000 spectateurs et doté d'un toit rétractable et d'une pelouse amovible - ainsi que son coût garanti de 581 millions d'euros HT.
Côté financement, l'avancée majeure est la déclaration d'intérêt de la Caisse des Dépôts pour prendre une participation "minoritaire, significative et d'un niveau comparable à celui de la FFR" en tant qu'investisseur financier dans la société de projet qui sera créée pour la construction et l'exploitation de l'enceinte.
Sur son site internet, la FFR s'est félicitée "de l'arrivée à ses côtés de cet acteur majeur et actif du financement de projet en France. La FFR et la CDC vont pouvoir avancer conjointement sur la structuration du plan de financement et la recherche d'un ou plusieurs partenaires pour compléter le tour de table".
 

 

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