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Sport - JO 2024 : Saint-Denis/Pleyel choisi pour abriter le village olympique en cas de victoire de la candidature de Paris

Le village olympique sera construit à Saint-Denis/Pleyel en cas de victoire de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques 2024, a annoncé jeudi 5 novembre Tony Estanguet, coprésident du comité de candidature. Le site, localisé autour de l'Ile-Saint-Denis, en bords de Seine, a été préféré à celui du Bourget-Dugny et à Pantin.
La décision a été prise par les 19 membres du conseil d'administration de l'Association Ambition Olympique, représentant la ville, la région, l'Etat et le mouvement sportif majoritaire, co-présidée par Bernard Lapasset et Tony Estanguet. "Nous avons fait ce choix en tenant compte de trois grands principes", a détaillé Tony Estanguet en annonçant le nom de l'élu. "D'abord les exigences techniques du CIO, ensuite l'héritage et la durabilité, enfin l'attractivité internationale."
Les trois dossiers ont également été départagés sur la base du rapport d'un comité d'experts qui avait retenu six critères, plus ou moins prépondérants: l'expérience des athlètes, la faisabilité, l'impact et l'héritage, l'accessibilité, les fonctionnalités (fonctionnement du village) et la soutenabilité financière et environnementale.

Saint-Denis/Pleyel dispose du site le plus vaste des trois concurrents, avec 46 hectares. La zone retenue s'étend jusqu'à la petite commune de l'Ile-Saint-Denis et est partagée par la Seine qui sera franchie par une passerelle. Aux abords de la Cité du Cinéma et d'un futur éco-quartier en bords de la Seine, le dossier retenu offrira "un village élargi mettant en valeur le site fluvial, sa qualité paysagère, et valorisera certains patrimoines remarquables", d'après l'agglomération de Plaine Commune.
Proche du Stade de France, où auront lieu les cérémonies d'ouverture et de clôture, du futur centre aquatique d'Aubervilliers, et des futurs centre et village des médias du Bourget, le village olympique verrait ses 17.000 lits transformés par la suite en quelque 3.500 logements. D'un coût global de 1,7 milliard d'euros, ce complexe devrait être financé à 70% par le secteur privé, notamment des promoteurs préemptant l'usage des logements après les JO.
 

 

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