Archives

Sports - Paris aura quatre concurrentes dans une course à l'organisation des JO 2024 plus transparente

Budapest (Hongrie), Hambourg (Allemagne), Los Angeles (Etats-Unis), Paris (France) et Rome (Italie) sont désormais en compétition pour l'accueil des Jeux olympiques de 2024, a annoncé le Comité international olympique (CIO) dans un communiqué du mercredi 16 septembre, au lendemain de la clôture des candidatures.
Durant les deux années de compétition – le CIO élira la ville-hôte en 2017 –, les candidates vont mener leur campagne selon de nouvelles règles, imposées par l'Agenda olympique 2020, lequel vise notamment à ce que "la durabilité et l'héritage" soient au cœur de chaque candidature. Les candidates sont ainsi "vivement encouragées" à mettre l'accent sur "l'utilisation de sites existants ainsi que d'installations temporaires et démontables quand la nécessité d'un legs à long terme n'existe pas ou n'est pas justifiée".
Par ailleurs, suivant son engagement en faveur de la bonne gouvernance, de la transparence et de l'éthique, le CIO rend publics pour la première fois tous les documents se rapportant à la procédure de candidature, à commencer par le contrat ville hôte 2024, dont la taille est passée de 7.000 à 350 pages. Ce dernier comporte plusieurs changements par rapport aux éditions précédentes. On y trouve par exemple un amendement qui stipule que "la ville, le Comité national olympique (CNO) et le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) prendront toutes les mesures requises pour assurer que les projets de développement et autres projets nécessaires à l'organisation des Jeux respectent la législation locale, régionale et nationale, ainsi que les accords et protocoles internationaux applicables dans le pays hôte, en matière d'urbanisme, de construction, de protection de l‘environnement, de santé, de sûreté et sécurité, de conditions de travail et de lois anticorruption". Une façon pour le CIO d'éviter les critiques dont la Fifa a fait l'objet dans les organisations des Coupes du monde de football au Brésil et au Qatar notamment.
Autre changement notable : la réduction des coûts liés à la procédure de candidature en ramenant de neuf à trois le nombre de présentations effectuées par les villes. Pour sa part, la candidature de Paris prévoit un budget de 60 millions d'euros d'ici 2017, financé pour moitié par les pouvoirs publics.