Environnement - Un guide opérationnel pour aider les collectivités à gérer les risques naturels et technologiques
L'association Orée a lancé le 29 mars un guide consultable en ligne à l'attention des élus ou agents des collectivités investis dans la gestion territoriale des risques liés à l’environnement. Tempêtes, canicule, inondations, accidents industriels, etc. : les catastrophes ne manquent pas, qui rappellent aux collectivités leurs devoirs en la matière. Ce guide, issu des conclusions d’un groupe de travail, comprenant des collectivités parmi lesquelles Amiens métropole, les régions Rhône-Alpes et Aquitaine, et réalisé avec le concours financier du ministère de l’Ecologie, leur délivre "des clés pour mieux appréhender leurs rôles et leurs responsabilités" et vise à diffuser une culture du risque. Il couvre la gestion des risques majeurs qui, "selon leur origine, peuvent être naturels ou technologiques". Six risques sont plus particulièrement identifiés : le retrait et gonflement des argiles, les inondations, le risque industriel, le transport de matières dangereuses (TMD), la pollution de l'air et la pollution de l'eau.
Un questionnaire renvoie l’utilisateur vers telle ou telle partie du guide. Exemples de questions : "Quels sont les risques qui menacent ma collectivité et quelles sont les actions que je peux mener ?" En fonction des réponses apportées, l’utilisateur apprendra par exemple qu’en matière de prévention et de gestion des risques de santé liés à l'environnement, si "le rôle des collectivités territoriales est longtemps resté assez flou, une batterie de programmes nationaux et locaux a vu le jour ces dernières années, renforçant de fait leurs moyens d’actions". A l'appui, les principaux outils cités sont les plans régionaux santé-environnement (pour les conseils régionaux), les contrats locaux de santé (pour les communes) et les volets santé des Agendas 21 (pour tous les profils de collectivités). Concernant les risques naturels, il détaille le champ d’action des plans de prévention (PPRN), qui peuvent être déclinés "en fonction du risque naturel concerné, par exemple dans le cas du plan de prévention du risque d’inondation (PPRI) adopté dans les Hauts-de-Seine".