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Fonction publique - Premiers scénarios pour la réforme de la catégorie B

Le chantier de la réorganisation de la catégorie B des trois fonctions publiques s'est ouvert le 9 mars au ministère de la Fonction publique à Paris. Pour la première réunion du groupe de travail, étaient présents le directeur général de l'Administration et de la Fonction publique (DGAFP) ainsi que les représentants des syndicats signataires des accords "Jacob" du 25 janvier 2006 : CGC, CFTC, CFDT, à l'exception de l'Unsa. Les participants ont fait un état des lieux de l'architecture actuelle de la catégorie B, caractérisée par son hétérogénéité. La catégorie regroupe des agents ayant des niveaux de diplômes différents (du Bac à Bac+2), tandis que les corps et les cadres d'emplois comptent de un à six grades. Les partenaires sociaux sont tous favorables à une simplification des grades par une réduction de leur nombre, à l'instar des aménagements réalisés pour la catégorie C.
La CFTC et la CFDT préconisent un système à trois grades, tandis que la CGC ne souhaite plus que deux grades, sauf pour les "catégories spéciales". Par ailleurs, la CFTC et la CFDT veulent le maintien d'un niveau de recrutement dans la catégorie B au niveau du Bac, en parallèle du niveau de recrutement à Bac+2. Pour mesurer l'impact de ce scénario, les services du DGAFP vont faire un inventaire des métiers relevant des deux niveaux de recrutement.
Le but des travaux est non seulement de simplifier l'architecture de la catégorie B, mais aussi de revaloriser les perspectives de carrière des agents concernés. "L'indice le plus bas de la catégorie B commence à seulement 110% du Smic", fait remarquer à ce sujet Jean-Claude Lenay, secrétaire national de la CFDT Interco, qui demande une revalorisation salariale. Sur ce point, la CFTC est précise en espérant une augmentation "de l'ensemble des carrières de plus de 10%".

 

T.B. / Projets publics