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Emploi - Premier conseil d'administration du futur opérateur ANPE/Assedic

Le conseil d'administration du futur opérateur issu de la fusion ANPE/Assedic s'est réuni pour la première fois le 28 avril à Bercy. La réunion a été l'occasion d'élire le président du conseil du futur organisme : Dominique-Jean Chertier, ancien directeur de l'Unedic et aujourd'hui membre du directoire de Safran. Le conseil d'administration a également rendu un avis favorable sur la proposition du gouvernement de nommer Christian Charpy, directeur actuel de l'ANPE, délégué général de l'instance provisoire. Dans un communiqué, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'emploi, se félicitent "des résultats de cette première réunion qui marque une étape importante dans la mise en œuvre de la fusion de l'ANPE et des Assedic". Le conseil d'administration a décidé de se réunir une fois par mois pour rattraper le retard d'environ un mois et demi pris par la fusion. La prochaine réunion aura lieu le 14 mai. D'ici là, Christian Charpy devrait être nommé. Il troquera ensuite son statut de délégué général pour celui de directeur général lorsque la fusion sera déclinée sur le terrain. Charge à lui de piloter la phase opérationnelle de mise en place du nouvel opérateur, qui n'a pour le moment ni nom, ni logo. L'organisme doit remplacer l'ANPE à partir du 1er janvier 2009, en regroupant l'accueil, l'orientation et l'indemnisation des chômeurs. Objectifs : améliorer le service rendu aux usagers, avec un réseau polyvalent en tout point du territoire (guichets uniques), offrir une gamme de prestations complète et pour tous les demandeurs d'emploi, sans distinction de statut (indemnisés ou non) et permettre un accompagnement renforcé, notamment pour les demandeurs d'emploi qui sont le plus en difficulté. Mais pour le moment, la question des implantations territoriales du nouvel ensemble n'est pas réglée. Les Assedic disposent de 648 sites d'accueil et l'ANPE de 827 agences locales, plus 155 points-relais, soit un total de 1.600 sites. L'objectif à travers la fusion est de ramener leur nombre à 1.100 maximum. Autre question en suspens : l'investissement financier que consentira l'Etat dans le nouvel ensemble.

Emilie Zapalski