Tourisme - Paris a récupéré la deuxième place des villes de congrès en 2011
L'Icca (International Congress and Convention Association) publie son classement annuel 2011 des congrès et séminaires internationaux. Pour être retenue dans la base de données de l'Icca, une manifestation doit répondre à trois critères : rassembler au moins trois pays, attirer au moins 50 participants et constituer un événement récurrent (les événements uniques ne sont pas pris en compte).
En termes de pays d'accueil, le paysage reste globalement stable, puisque les six premiers occupent le même rang que l'année précédente. Le classement des pays d'accueil d'événements internationaux couronne ainsi - comme les années passées - les Etats-Unis. Avec 759 congrès et séminaires en 2011, ce pays enregistre 136 manifestations de plus qu'en 2010, battant ainsi son propre record. La France conserve son cinquième rang, avec 428 congrès et séminaires internationaux, juste derrière le Royaume-Uni (434 manifestations). La deuxième et la troisième places sont occupées respectivement par l'Allemagne (577 manifestations) et l'Espagne (463).
En revanche, le classement 2011 des villes d'accueil de congrès et séminaires internationaux réserve une bonne surprise, puisque Paris passe de la troisième à la deuxième place avec 174 manifestations, soufflant ainsi la seconde marche du podium à Barcelone (150 manifestations). La cité catalane s'était emparée de la deuxième place au détriment de Paris en 2009. La première place revient, comme l'an dernier, à Vienne. Mais, avec 181 manifestations, la capitale autrichienne semble aujourd'hui à portée de Paris.
Les résultats de la France et de Paris semblent ainsi plutôt positifs et marquent un redressement. Dans un contexte - il est vrai - très concurrentiel, il ne faut cependant pas oublier qu'en 2008, la France occupait encore le quatrième rang mondial (avant de tomber à la sixième place plus de remonter à la cinquième), tandis que Paris partageait la plus haute marche du podium avec Vienne.
L'intérêt de ces classements n'est évidemment pas de satisfaire les égos nationaux ou municipaux. Les enjeux sont en effet avant tout économiques. On rappellera simplement pour mémoire que la seule activité de congrès engendre plus de 1,2 million de nuitées pour les hôtels parisiens.