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Sport - Les villes-hôtes de l'Euro 2016 sont connues

Saint-Etienne et Toulouse n'accueilleront pas l'Euro 2016 de football. Ce vendredi 20 mai, le conseil fédéral de la Fédération française de football a désigné les neuf villes-hôtes de la compétition dont la France avait gagné l'organisation l'an dernier. Parmi les onze villes candidates, Saint-Denis (stade de France), Paris (parc des Princes), Lille, Bordeaux, Nice, Lyon, Marseille, Lens et Nancy ont finalement été retenues, Saint-Etienne et Toulouse étant désignées comme villes de réserve.
Le dossier des stades de l'Euro 2016 a évolué cette semaine avec l'annonce de la prochaine promulgation de la déclaration d'intérêt général par le gouvernement en faveur du stade des Lumières de Lyon. Dans la foulée, l'Olympique lyonnais, maître d'ouvrage de ce projet entièrement privé, a précisé que les enquêtes publiques dans les communes concernées par cet aménagement d'envergure auraient lieu du 14 juin au 18 juillet prochains.

Paris veut des subventions

Par ailleurs, le maire de Paris, Bertand Delanoë, a écrit à la ministre des Sports, Chantal Jouanno, le 16 mai pour lui demander que le parc des Princes bénéficie de subventions du Centre national du développement du sport (CNDS) pour sa rénovation en vue de l'événement. Dans la répartition de l'enveloppe de 158 millions d'euros annoncée le 10 mai par le CNDS, rien n'est en effet prévu pour le parc des Princes. Selon la mairie de Paris, la seule mise aux normes du stade selon le cahier des charges de l'organisation est chiffrée à 80 millions d'euros.
Le budget estimé pour les constructions et rénovations des stades de l'Euro 2016 s'élève à 1,85 milliard d'euros. La part privée représente 66% de l'investissement global (1,2 milliard d'euros) et la part publique 34% (626 millions d'euros). Outre le projet privé à Lyon, quatre projets sont des partenariats public-privé (Lille, Bordeaux, Nice, Marseille) et trois sont des baux emphytéotiques administratifs (Lens, Paris, Nancy). Les stades de Saint-Etienne et de Toulouse, finalement évincés, étaient les seuls sous maîtrise d'ouvrage publique.