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Transports - Les nouveaux engagements de l'Afitf

Lors de sa première réunion sous la présidence de Philippe Duron, député, le 4 octobre, le conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) a adopté plusieurs conventions financières pour un montant total de 83,7 millions d'euros. Dans le domaine ferroviaire, l'Agence va co-financer les études préalables à la déclaration d'utilité publique de la ligne à grande vitesse (LGV) "Coeur de France" (Paris - Orléans - Clermont-Ferrand - Lyon) et la poursuite des études et anticipations foncières du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GSPO Bordeaux - Toulouse et Bordeaux - Espagne). Elle va aussi financer le programme 2012 d'accessibilité des gares ferroviaires aux personnes à mobilité réduite. L'Agence finance également le programme 2012 de restauration et de modernisation du réseau fluvial mis en oeuvre par Voies navigables de France (VNF).
Onze conventions concernent par ailleurs les transports collectifs urbains, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du deuxième appel à projets de transports collectifs en site propre (TCSP) du Grenelle de l'environnement : extension Est de la ligne D du tramway de Strasbourg, grandes révisions des tramways sur pneus de la ligne 1 du Grand Nancy, bus à haut niveau de service des Hauts de Chambéry, aménagements du tramway T3 de l'agglomération lyonnaise, prolongement de la même ligne au Grand Stade et ligne express de l'Ouest lyonnais (Leol), aménagement de la ligne de bus n°7 de Rouen et, dans l'agglomération toulousaine, bus à haut niveau de service Ramassiers, Tronçon Université et Université Ramonville ainsi que le tramway Envol.
A noter qu'en 2013, l'Afitf bénéficiera de ressources supplémentaires provenant de l'éco-taxe poids lourds. Son budget prévisionnel, compte tenu des recettes attendues des six premiers mois de mise en oeuvre de cette taxe et de la subvention budgétaire de 700 millions d'euros qui lui est allouée devrait atteindre 2,2 milliards d'euros. Selon le ministère de l'Ecologie, l'objectif est de consacrer sur les prochains exercices environ deux tiers des crédits de paiement de l'Afitf aux modes ferroviaire, fluvial et maritime contre un tiers aux infrastructures routières.