Urbanisme - Le nouveau numéro d'Urbanisme s'intéresse aux vulnérabilités et à la résilience urbaines
La répétition des inondations dans le sud de la France et les questions posées à l'occasion du procès de l'ancien maire de la Faute-sur-Mer remettent au premier plan le débat sur l'urbanisation non maîtrisée en zones inondables. Le dossier du nouveau numéro de la revue Urbanisme (n°395), "Vulnérabilités et résilience urbaines", montre qu'il est pourtant possible d'urbaniser des zones potentiellement inondables. C'est, par exemple, le cas à Montpellier. La France rattrape son retard dans la prise en compte des risques naturels dans l'urbanisme. L'Etat vient même de lancer un appel à projets pour le Grand Prix d'aménagement : "Comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles"(voir notre article ci-contre du 19 janvier 2015).
Ce dossier dresse un panorama des initiatives et des réflexions en cours. Il s'appuie sur des expériences étrangères (Hambourg, Canada). Et rappelle que "la résilience ne tient pas qu'à des mots mis sur des épreuves passées" et qu'elle peut prendre "la forme de dessins et de projets. Elle dessine la voie d'un renouveau, des êtres comme des territoires".
L'invité du numéro est Antoine Picon, polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées et architecte. Enseignant à Harvard, il s'intéresse aux figures de l'architecte et de l'ingénieur et, plus récemment, aux Smart Cities (titre de son dernier ouvrage).