Personnes âgées - Une convention entre le Réseau des villes amies des aînés et le secrétariat d'Etat aux Personnes âgées
Pascale Boistard, la secrétaire d'Etat chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, et François Rebsamen, maire de Dijon et président du Réseau francophone des villes amies des aînés (RFVAA), ont signé, le 6 septembre, une convention de partenariat, afin de renforcer les collaborations entre les deux parties.
"Officialiser" le partenariat
Le réseau regroupe déjà plus de 70 villes, soucieuses "d'adapter les villes à une population vieillissante, prévoir des services et structures accessibles à tous, optimiser l'accès aux soins de santé, sécuriser l'espace public, tenir compte des différences et des besoins de chacun". Le réseau est lui-même affilié au Réseau mondial des villes et communautés amies des aînés, lancé sous l'égide de l'OMS en 2006.
Selon Pascale Boistard, l'objectif de la convention est "d'officialiser notre partenariat, sur le plan des idées, mais d'abord et avant tout sur le plan des actions". Du côté du ministère cela devrait se traduire par la poursuite d'actions communes, mais aussi par un soutien renforcé à l'action du réseau. Un renforcement réel, mais qui reste cependant modeste, puisque la subvention du ministère passe de 10.000 euros en 2015 à 20.000 euros en 2016. Le ministère encouragera également le développement du réseau. Celui-ci devrait d'ailleurs s'étoffer fortement dans les prochains mois, avec l'arrivée attendue d'une cinquantaine de villes, dont Paris et Lille.
Un coup de pouce à la grande enquête nationale
Côté réseau, la convention prévoit une contribution à la mise en place de la "grande enquête nationale" des territoires où il fait bon vieillir, menée en collaboration avec le ministère et le magazine "Notre Temps". Le réseau mobilisera notamment ses adhérents pour la diffusion de l'enquête, participera au comité de pilotage et apportera son expertise à la réalisation d'études spécifiques aux territoires.
Le Réseau francophone des villes amies des aînés poursuivra et amplifiera par ailleurs ses différentes missions : créer les conditions d'une meilleure adaptation de la ville aux aînés,
informer et conseiller les acteurs désireux de rentrer dans la dynamique de l'OMS, favoriser les échanges d'informations et de bonnes pratiques entre les acteurs,
encourager les liens et les débats sur le programme villes amies des aînés,
organiser et participer à des évènements valorisant la démarche des villes,
mettre en place des outils de réflexion, d'évaluation et d'action sur l'environnement bâti et social des seniors...
La signature de cette convention de partenariat devrait aussi renforcer le rôle du réseau des villes amies des aînés comme force de proposition auprès des pouvoirs publics.