Service public départemental de l’autonomie : 18 départements désignés pour le préfigurer en 2024
Le service public départemental de l’autonomie (SPDA) sera préfiguré en 2024 par 18 départements, avant d’être généralisé en 2025. "Ce sera demain un lieu identifié dans chaque département où les Français pourront obtenir une réponse à toutes leurs questions relatives par exemple à l’inclusion, à l’adaptation de leur logement ou encore à l’accompagnement social", selon Aurore Bergé, ministre des Solidarités, qui annonçait le 22 décembre 2023 le nom des départements retenus pour la première étape, suite à l’appel à manifestation d’intérêt qui avait été lancé en septembre (voir notre article).
Il s’agit des Alpes-Maritimes, de l’Aveyron, de la Corrèze, du Finistère, de la Gironde, de la Guyane, des Hauts-de-Seine, de l’Hérault, du Loir-et-Cher, de la Mayenne, de la Meurthe-et-Moselle, du Nord, du Pas-de-Calais, de la Sarthe, de la Seine-Maritime, de la Seine-Saint-Denis, de la Somme et des Yvelines.
Le SPDA "vise par un guichet unique à permettre aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants, dans chaque département, d’avoir accès de manière simplifiée à l’information et de pouvoir être orientées efficacement en fonction des besoins et de la complexité des parcours", résume le ministère des Solidarités dans son communiqué. La promesse est de "remettre de l’humain dans nos territoires", mais aussi d’"apporter équité et simplicité dans le parcours des usagers quel que soit leur lieu de résidence ou l’objet de leur demande". Les contours de ce guichet unique avaient été tracés par le conseiller d’État Dominique Libault dans un rapport de mars 2022 (voir notre article). Le SPDA a depuis été inscrit dans la proposition de loi sur le bien vieillir qui a été adoptée par les députés en novembre 2023 (voir notre article).
En Mayenne par exemple, dix ans après la création d’une maison départementale de l’autonomie, le SPDA permettra d’"aller plus loin afin de faciliter les démarches des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et des proches aidants, en garantissant que les services et les aides dont ils bénéficient soient coordonnées et que la continuité de leurs parcours soit assurée, dans le respect de leur volonté", explique le département dans un communiqué.