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Environnement - Qualité de l'air : Anne Hidalgo défend l'intérêt d'un observatoire international des villes sur la pollution

Le 27 juin, en clôture de la conférence internationale Cities for air, coorganisée par la ville de Paris et la Métropole du Grand Paris, la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le lancement prochain d'un observatoire international sur la qualité de l'air alimenté par des villes du monde entier.

L'union fait-elle la force en matière de réduction de la pollution de l'air ? La maire de Paris Anne Hidalgo semble y croire et vient d'annoncer, le 27 juin, le lancement d'un observatoire international pour rendre visible et mieux partager les données des collectivités sur la qualité de l'air. "Sans ces données il est difficile pour une ville d’ajuster ses actions", a commenté le maire d'Athènes Georges Kaminis.
Mise en place avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette nouvelle instance a vocation à partager les résultats des politiques de lutte contre la pollution atmosphérique qui sont déployées dans des métropoles. L'OMS publie déjà une base de données sur la qualité de l'air en milieu urbain (voir notre article dans l'édition du 17 mai 2016). Très touffue, celle-ci se concentre sur les niveaux de concentration moyenne annuelle en petites et fines particules (PM10 et PM2,5) et correspond en fait plus à un état des lieux qu'à une observation régulière et mesurée. Parler d'observatoire, c'est donc aussi répondre à la demande politique d'indicateurs. "Le but est bien de recueillir des données mais aussi de les suivre dans la durée, et d'initier à partir d'elles des actions contre la pollution atmosphérique", a commenté Patrick Ollier, premier président de la Métropole du Grand Paris (MGP).
La MGP et l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif planchent sur le cahier des charges de cette nouvelle entité. "Pour développer cet observatoire et rallier des villes dans cette démarche, nous nous appuierons sur le C40, réseau de 83 métropoles mondiales, que je préside", a motivé Anne Hidalgo. Et aussi sur le club des "100 villes résilientes", autre réseau plus jeune et en structuration, qui réunit des maires d'une vingtaine de grandes villes comme Bristol, Sydney, Rotterdam ou Mexico, et auquel pour l'instant la seule ville française à adhérer est Paris (voir notre article dans l'édition du 15 décembre 2015).
 

 

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