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Environnement - La maire de Paris candidate à la présidence du C40, le plus grand réseau de villes mondiales

Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, a annoncé lundi 4 avril sa candidature à la présidence du C40, le plus grand réseau de villes mondiales, dont l'objectif est de lutter contre le dérèglement climatique. Pour lutter concrètement contre les risques climatiques auxquels la planète est confrontée, les "villes sont les lieux des solutions parce qu'elles sont à la bonne échelle, à l'échelle humaine (...) et au centre de ce qui s'innove", a affirmé la maire de Paris, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de ville. Anne Hidalgo devrait, sauf surprise, être élue, le dépôt des candidatures étant clos lundi soir et la maire de Paris étant jusqu'à présent seule candidate, soutenue de surcroît par de nombreux maires.
Le "Cities Climate Leadership Group" (C40) est un réseau de villes créé en 2005 qui rassemble 83 métropoles - New York, San Francisco, Vancouver, Londres, Moscou, Rome, Milan, Athènes, Séoul, Bombay, Djakata, Melbourne, Hong-Kong, Pékin, Sao Paulo, Buenos Aires, Le Cap, Le Caire, etc. - représentant 600 millions d'habitants et 25% du PIB mondial.
Son siège est à Londres et il est actuellement présidé par Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro. La date et le lieu de l'élection, par le comité directeur de 12 villes de l'instance, n'est pas encore fixé, mais la passation des pouvoirs se fera les 1er et 2 décembre prochains à Mexico.
Anne Hidalgo a rappelé que Paris était "une ville très engagée" en matière de lutte contre la pollution. Elle a notamment organisé en décembre un "sommet de mille maires", qui ont pris l'engagement de réduire de 3,7 gigatonnes les émissions annuelles de gaz à effet de serre dans les zones urbaines d'ici à 2030. Au programme de la candidate, "mettre en oeuvre cet engagement et renforcer l'attractivité de Paris et du Grand Paris".
Elle veut également "consolider la place des villes auprès des organisations internationales comme l'ONU ou la Banque mondiale", via des "équipes de négociateurs", car "la reconnaissance par les Etats de la diplomatie des villes ne va pas de soi", selon Anne Hidalgo.