Formation professionnelle - Plan 500.000 formations : toutes les conventions seront signées d'ici le 9 mai
La douzième convention régionale de mise en œuvre du plan gouvernemental 500.000 formations supplémentaires a été signée le 25 avril en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Elle porte sur 90.000 formations pour 2016, soit 30.000 supplémentaires. D'ici le 9 mai, l'ensemble des conventions sera signée d'après le ministère du Travail. Au-delà de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, les conventions ont été signées dans les régions suivantes : Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine le 18 mars, Centre Val-de-Loire le 21 mars, Bretagne et Nord-Pas-de-Calais-Picardie le 23 mars, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes le 25 mars, La Réunion le 30 mars, Bourgogne-Franche-Comté le 5 avril, Ile-de-France le 14 avril, la Guadeloupe le 15 avril, Normandie et Corse le 22 avril.
Reste encore les régions Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et, en outre-mer, la Martinique et la Guyane. D'après le ministère du Travail, la convention ne devrait pas être signée en Guyane, en raison de difficultés économiques. En Auvergne-Rhône-Alpes, la situation est encore différente, le président de la région refusant de participer au plan gouvernemental. Dès le début des discussions, Laurent Wauquiez a ainsi affirmé son refus de mettre de l'argent dans le plan, préférant signer des conventions au cas par cas avec les entreprises. L'Etat devra donc faire sans la région. Le préfet de région, Michel Delpuech, prévoit la signature de la convention dans le mois à venir. Un budget de 101 millions d'euros sera débloqué par l'Etat et versé à Pôle emploi, en l'absence de la participation de la région. 33.000 formations supplémentaires seront ouvertes, pour un coût moyen de 3.000 euros.
Le plan 500.000 formations s'articule autour de trois objectifs : porter en 2016 le nombre d'actions de formation à hauteur d'un million, soit le double par rapport à 2015, réaliser 300.000 de ces formations prioritairement pour les demandeurs d'emploi peu ou pas qualifiés et de longue durée et préparer l'avenir par le développement de formations aux nouveaux métiers, liés à la transition énergétique ou à la transformation numérique notamment. A l'heure actuelle, aucun stagiaire n'est encore entré en formation, d'après le ministère du Travail, qui prévoit un document de synthèse sur l'ensemble des conventions.