Les usages de l'IA freinés par le manque de qualité des données
La direction générale des entreprises (DGE) a publié à l'occasion du sommet mondial de l'IA une centaine de retours d'expérience sur l'usage de l'IA. Il s'agissait pour les participants à cet appel à manifestation d'intérêt (AMI) "IA au service de l’efficience" de répondre à des questions sur les objectifs, coûts, délais et difficultés rencontrées pour déployer leur système d'IA. Plus de la moitié des projets concernent l'IA générative. Le coût moyen par projet s'élève à 1,3 million d'euros. Près de 70 % des répondants ont souligné le manque de données de qualité et la nécessité de réorganiser leurs processus pour intégrer l’IA. Le manque de financement est cité par 30 % des répondants, tandis que les enjeux éthiques et réglementaires concernent 40 % des projets d'IA générative et 15 % pour les autres. Plusieurs collectivités ont témoigné : la métropole de Rouen sur Délibia (aide à la rédaction de documents administratifs), la région Paca sur divers outils au service de l'efficacité administrative (chatbot, contrôle automatisé de justificatifs, lutte contre le gaspillage alimentaire), la région Île-de-France sur son chatbot d'assistance informatique. Berger-Levrault y présente une plateforme IOT dopée à l'IA et sa famille d'assistants intelligent pour les utilisateurs de ses logiciels. Les expériences, à découvrir sur cette page de la DGE, doivent rejoindre un prochain Observatoire IA.