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Sports / Education - Les Jeux olympiques pour faire décoller les liens entre école et clubs sportifs ?

Chercher à améliorer les rapports entre école et mouvement sportif pour développer la pratique est un serpent de mer des politiques sportives. Ce dernier ressurgit alors que la France est en pleine réflexion sur l'héritage des Jeux olympiques de 2024, organisés à Paris.
Dans une question écrite, la députée des Hautes-Pyrénées Jeanine Dubié a interrogé le ministre de l'Education nationale sur la place réservée à l'éducation physique et sportive (EPS) à l'école. Dans sa réponse, le ministre de l'Education nationale affirme d'abord que "suite à la désignation de Paris comme ville hôte[sse] des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, [il] souhaite développer plus encore la pratique sportive […] dans le milieu scolaire et périscolaire".
Pour favoriser cette pratique, le ministre détaille un certain nombre de mesures : encouragement à la création d'associations sportives Usep (Union sportive de l'enseignement primaire) dans les écoles du premier degré et, à l'horizon 2024, de mille nouvelles sections sportives scolaires, création de classes à horaires aménagés "sport" et d'une filière "métiers du sport" dans le cursus bac -3/bac +3.
Par ailleurs, un label "génération 2024" a été créé pour les écoles volontaires s'inscrivant autour de plusieurs axes. Parmi ceux-ci, on note le développement des passerelles entre écoles et club sportifs, mais aussi l'opportunité pour ces derniers d'utiliser, après convention, les installations sportives de l'école quand elles existent.
Si les équipements sportifs que les écoles et établissements scolaires utilisent sont généralement la propriété des communes ou d’autres collectivités territoriales de rattachement (départements pour les collèges et régions pour les lycées), de nombreux établissements scolaires possèdent en leur sein de tels équipements. Selon le recensement des équipements sportifs, au moins 7.500 établissements scolaires sont concernés, pour un total de quelque 18.400 équipements a minima.

Référence : question n°5855 de Jeanine Dubié, députée des Hautes-Pyrénées ; réponse du ministre de l'Education nationale publiée au Journal officiel du 12 juin 2018, p. 5088