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Education - La région Limousin met en place un chèque pour aider les jeunes à construire leur projet professionnel

"On se rend compte que certains jeunes ont du mal à définir leurs projets professionnels et cette partie n'est pas complètement du ressort des conseillers des missions locales." Partant de ce constat, résumé par Isabelle Ducouret, chargée de mission accueil information et orientation à la direction de la formation professionnelle et de l'apprentissage du conseil régional du Limousin, la région a décidé de mettre en place un chèque "Vers un projet professionnel", destiné aux jeunes suivis par les missions locales qui ont du mal à trouver leur voie sur le plan professionnel. Ce chèque, qui correspond à un montant de 1.100 euros, leur permet de suivre un parcours de 20 heures avec un organisme externe, choisi par la région, dans le cadre d'une procédure d'habilitation. Un parcours organisé en quatre grandes phases : la phase de cadrage, destinée à définir les besoins du jeune ; la phase des investigations, cœur du bilan d'orientation, pour aider les jeunes à mieux se connaître et faire émerger les bases de leur projet professionnel ; la phase de pose d'hypothèses et de réalisation d'enquêtes pour vérification et, enfin, la phase de retour d'enquêtes durant laquelle les hypothèses sont validées et un plan d'actions est élaboré. Tout au long du parcours, des entretiens tripartites entre le jeune, l'organisme chargé de son suivi et la mission locale concernée sont prévus pour maintenir le lien entre les différents partenaires, chargés de l'insertion du jeune. "Il faut que le jeune comprenne qu'il est dans un système complet et qu'il n'est pas lâché dans la nature, explique Isabelle Ducouret, le lien avec la mission locale doit être bien fait tout au long du dispositif pour informer le conseiller de la mission locale qui prendra ensuite le relais." Car une fois ce parcours d'orientation terminé, le jeune retourne dans le circuit de sa mission locale qui a la tâche de mettre en œuvre le plan d'actions élaboré par l'organisme externe : formation, immersion en entreprises… "Dans l'idéal, si tout le monde pouvait passer par là ce serait bien, estime Isabelle Ducouret, mais le dispositif est réservé aux jeunes qui n'arrivent pas à avoir un déclic." Une centaine de jeunes devraient commencer l'expérience dès le début de l'année 2011.

Emilie Zapalski

 

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