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Entreprises - La BPI va apporter des crédits à l'exportation des PME

La Banque publique d'investissement, dont le projet de loi va être présenté le 17 octobre 2012 en Conseil des ministres, va apporter des crédits pour développer l'exportation des entreprises, a annoncé le 1er octobre Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur.

La Banque publique d'investissement (BPI) va apporter aux PME des crédits à l'exportation. C'est ce qu'a annoncé Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur, ce 1er octobre sur Europe 1. Il s'agit notamment, a précisé la ministre, faire face à la concurrence de l'Allemagne "qui est mieux organisée". Ce volet international n'était pas prévu dans la version initiale de la BPI, élaborée à partir du rapport de l'inspecteur général des finances Bruno Parent. "Il y est désormais. Le Premier ministre l'a acté. Le président l'a acté. A partir de là, il faut se battre pour avoir des crédits", a ainsi affirmé Nicole Bricq, qui prône une meilleure organisation sur le territoire français pour repérer les PME innovantes et les accompagner à l'export. "Il faut que les entreprises puissent bénéficier de bons crédits à l'export et de bonnes garanties", a-t-elle insisté. La ministre compte ainsi apporter sa pierre au pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, qui a été lancé début juillet par Jean-Marc Ayrault.
La BPI a une capacité d'intervention de 30 milliards d'euros et doit être opérationnelle dès 2013. Le projet de loi concernant sa création doit être présenté en conseil des ministres le 17 octobre prochain. De leur côté, les régions sont en train de préparer des plans régionaux pour l'internationalisation des entreprises. Des plans qui vont associer l'ensemble des acteurs de l'export, dont la future BPI. Objectifs partagés entre l'Etat et les régions : faire progresser de 10.000 le nombre d'entreprises exportatrices en trois ans, à travers l'augmentation du chiffre d'affaires export des entreprises déjà présentes à l'international, dont les entreprises de taille intermédiaire, et résorber le déficit du commerce extérieur hors énergie, soit 26 milliards d'euros, en cinq ans.