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Formation - Ecoles de la deuxième chance en Ile-de-France : doublement des places d'ici 2011

Une convention entre la région et l'Etat va permettre de doubler le nombre de places en Ile-de-France dans les écoles de la deuxième chance (E2C), destinées aux jeunes qui ont décroché du système scolaire. Leur nombre passerait ainsi à 2.400 d'ici 2011. C'est lors de l'inauguration d'une nouvelle E2C, à Villebon-sur-Yvette (Essonne) le 2 juillet, que Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse, et Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Ile-de-France, ont annoncé leur volonté d'établir ce partenariat qui fait suite aux annonces gouvernementales du plan d'urgence pour l'emploi de jeunes du 24 avril 2009. L'effort financier de l'Etat va augmenter pour atteindre un tiers du budget total des E2C d'Ile-de-France, soit l'équivalent de la participation de la région. Le partenariat doit prévoir "l'accroissement de l'effort financier de l'Etat et de la région à hauteur de 30% chacun (hors rémunération des stagiaires), l'accompagnement des écoles existantes, la création de places nouvelles et le développement de nouveaux projets qui permettront notamment d'achever la couverture du territoire francilien", a précisé un communiqué commun. Actuellement, six E2C sont en activité sur le territoire francilien, le conseil régional a pour objectif d'être doté de quatorze écoles d'ici fin 2009.
En outre, la région et l'Etat s'engagent à nouer, avant la rentrée scolaire de septembre 2009, "un partenariat global en faveur de la formation et de l'emploi des jeunes dans le contexte de la crise". Il comprendra "des mesures dans le domaine de l'apprentissage qui mobiliseront des moyens nouveaux de l'Etat et du conseil régional pour créer des places supplémentaires en CFA (centre de formation d'apprentis) dans des secteurs porteurs en tension et plus généralement pour développer les dispositifs d'accès à l'apprentissage".
Au plan national, chaque année, quelque 120.000 jeunes entre 16 et 18 ans décrochent et quittent le milieu scolaire sans diplôme, selon des chiffres du haut commissariat à la Jeunesse.

 

Catherine Ficat