Plan "1 jeune, 1 solution" : les objectifs territoriaux doivent être précisés
Une instruction de la DGEFP (Direction générale à l’emploi et à la formation professionnelle) enjoint les préfets de région à détailler la répartition, entre Pôle emploi et les missions locales, des objectifs en matière de formation des jeunes de moins de 30 ans.
Pour concrétiser le plan "1 jeune, 1 solution", le rôle du "service public de l’emploi", dans sa diversité, est "essentiel". C’est dans cette logique que la DGEFP publie une instruction, datée du 20 janvier 2021. Reconnaissant l’"effort supplémentaire très important" à accomplir pour augmenter le nombre de jeunes entrant en formation, la note destinée aux préfets de région vient préciser la méthodologie "de définition des objectifs territoriaux partagés" d’ici le 19 février 2021. Chaque région s’est en effet vu attribuer un volume de formations supplémentaires à mettre en œuvre entre 2021 et 2022, consultables en annexe de l’instruction.
L’élaboration des cibles devra intervenir "dans le cadre d’une concertation organisée au sein des instances locales de pilotage du plan #1jeune1solution et associant le conseil régional (…) en concertation avec chacun des deux réseaux : la Direction régionale de Pôle emploi et l’association régionale des missions locales", précise l’instruction. Ces deux réseaux seront dotés de leurs propres objectifs en raison de leurs cibles, différentes selon l’âge des jeunes (moins de 26 ans pour les missions locales, entre 26 et 30 ans pour Pôle emploi). La DGEFP enjoint aussi à "répartir ces objectifs en prenant en compte la capacité réelle des opérateurs territoriaux".
Outre le suivi régulier du plan demandé au niveau des préfectures de région, "les prescriptions de formation des jeunes de moins de 30 ans feront, par ailleurs, l’objet d’un suivi au plan national, dans le cadre du comité de pilotage du service public de l’emploi dédié au plan #1jeune1solution", précise l’instruction. Pour améliorer le traçage des entrées en formation, la DGEFP invite à recourir aux outils d’orientation dématérialisés communs aux différents opérateurs tels que OuiForm, déjà utilisé dans certaines régions.