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Education - Onze internats d'excellence pour la rentrée 2010

"Onze internats d'excellence ouvriront à la rentrée 2010", a indiqué le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, mardi 9 février. Vingt mille élèves de seconde, première et terminale seront accueillis d'ici quelques années a précisé Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, le 10 février à la sortie du Conseil des ministres. Ces internats, "répartis sur le territoire, proche des milieux urbains", seront réservés aux "jeunes qui sont motivés, qui méritent, travaillent, ont des bons résultats scolaires mais dont on sait que les conditions de travail à la maison sont un peu compliquées", a poursuivi la secrétaire d'Etat. "Les internats d’excellence offrent un cursus éducatif complet, de la 6e à la terminale et au-delà, jusqu’aux classes préparatoires des grandes écoles et aux sections de techniciens supérieurs", explique le ministère de l'Education nationale. A la rentrée 2009, 2.900 places ont été labellisées dans 444 établissements scolaires publics. Le nombre de places labellisées a progressé "de 160% par rapport à 2008", peut-on lire dans le communiqué de la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville. "Six places en moyenne sont labellisées dans chaque internat concerné, 49% des places sont occupées par des jeunes filles" ont comptabilisé ses services. Certains internats auront "une identité propre. Par exemple, il y aura des internats d'excellence qui auront trait aux métiers du numérique, d'autres qui seront beaucoup plus culturels", a déclaré la secrétaire d'Etat. Ces onze nouveaux internats se situent dans les académies d'Aix-Marseille (Barcelonnette), Créteil (à Cachan en plus de celui de Sourdun), Guyane (Maripasoula), Lille (Douai), Montpellier (Montpellier), Nancy-Metz (Metz), Nice (Nice), Reims (Langres), Rouen (Le Havre) et Versailles (Marly-le-Roi). Le projet d'internat d'excellence avait été annoncé en janvier 2009 par Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement à Sourdun (lire ci-contre : "Sourdun accueillera les premières délocalisations de fonctionnaires"). "Nous sommes dans une mesure phare de la dynamique Espoir banlieues", a rappelé Fadela Amara, ajoutant que le coût de ces créations s'élevait à 500 millions d'euros, financés par le grand emprunt et délégués à l' Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).


Catherine Ficat