Risques naturels - Météo France lance un nouveau dispositif de vigilance "vagues-submersion"
A l'approche des grandes marées du 26 au 31 octobre, Météo France vient de lancer un nouveau dispositif de vigilance "vagues-submersion" pour mieux anticiper les montées extrêmes du niveau de la mer et prévenir des catastrophes comme celle de la tempête Xynthia en février 2010. A l'instar des risques de canicule, d'inondation, de vent fort, de neige et de verglas entre autres, la carte de vigilance disponible sur son site internet www.meteofrance.com intégrera un nouveau pictogramme "vagues-submersion" qui permettra de suivre l'évolution des intempéries prévues et de prendre connaissance des conseils de protection en cas de tempête sur le littoral. "Lorsqu'un département est placé en vigilance vagues-submersion, une bande littorale de couleur jaune, orange ou rouge est matérialisée sur toute la longueur de la côte de ce département. En cas de vigilance orange ou rouge, le pictogramme de l'aléa vagues-submersion est affiché sur la bande littorale (et non sur la partie terrestre du département)", explique un communiqué du ministère de l'Ecologie, partenaire de l'opération avec le ministère de l'Intérieur. Pour accéder aux bulletins décrivant l'évolution du phénomène vagues-submersion et les conseils pour se protéger en cas de vigilance orange ou rouge, il suffit de cliquer sur la bande littorale des départements concernés. Un lien vers le site du Service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) - www.shom.fr - permet aussi de connaître les horaires et coefficients de marée. La mise en place du dispositif de vigilance "vagues-submersion" par Météo France vient compléter les actions prévues dans le cadre du Plan national Submersions rapides présenté par la minisre de l'Ecologie en février dernier. Celui-ci prévoit notamment une meilleure maîtrise de l'urbanisation, un renforcement des digues et une mise en place plus rapide des plans de prévention des risques naturels (PPRN). Au 1er août 2011, près de 8.600 communes étaient couvertes par un PPRN approuvé. Environ 80% de ces plans concernent le risque inondation.