Logiciels libres - Les plates-formes de développement coopératif de l'Etat et de l'Adullact se rapprochent
La mutualisation de la plate-forme de développement coopératif de l'Etat avec celle de l'Association des développeurs et des utilisateurs de logiciels libres pour les administrations et les collectivités territoriales (Adullact) est en marche, ont annoncé les représentants des deux organismes, le 30 janvier dernier, dans le cadre des conférences Adèle (administration électronique) du salon Solutions Linux, à Paris. Engagée dès 2007, l'initiative devrait "faciliter la diffusion des contenus de la plate-forme de l'administration centrale à un public plus large, dépassant la simple sphère de l'Etat, et permettre le rapprochement avec l'ensemble des acteurs du libre", explique la DGME. Pour l'Adullact, "c'est une reconnaissance du travail déjà accompli et une démarche primordiale de mutualisation des ressources pour proposer une unique plateforme française de développement de logiciels libres utiles aux missions de service public", précise Matthieu Piaumier, responsable administratif et financier de l'association. La plate-forme de l'Adullact, lancée en mars 2003, est plus évoluée et plus généraliste. Elle compte 345 projets et 2.977 utilisateurs enregistrés. La plate-forme AdmiSource, lancée en février 2005, recense quant à elle 35 projets et 860 utilisateurs enregistrés. "L'intérêt commun de ces deux plates-formes collaboratives françaises, à savoir le développement et le partage de logiciels libres, a donc motivé ce projet de regroupement, qui permettra de renforcer la diffusion et l'appropriation des outils jusqu'à présents disponibles sur les deux forges en touchant plus largement les acteurs du logiciel libre dans la sphère publique", conclut le communiqué commun. Pour finaliser cet accord, la DGME devrait maintenant adhérer puis entrer au conseil d'administration de l'association, ce qui suppose une modification des statuts de l'Adullact.
Luc Derriano / EVS