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Investissements - Le plan Juncker pourrait financer une trentaine d'initiatives en France

Le mystère autour des investissements annoncés par le président de la Commission européenne se dissipe. Ses modalités devraient être connues aux alentours du 24 novembre. Les Etats ont déjà fait connaître leurs besoins.

Un coin du voile se lève sur le plan de relance préparé en coulisses depuis des mois par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Le calendrier se précise. Selon nos informations, Bruxelles devrait révéler les modalités de financement des 300 milliards d'euros d'investissements la semaine du 24 novembre.
L'exercice viendrait coiffer l'autre annonce, plus rugueuse cette fois, du verdict de la Commission européenne sur les projets de budget des Etats.
Ces derniers avaient jusqu'au 14 novembre pour adresser à Bruxelles une série d'initiatives susceptibles de bénéficier de la manne du programme européen, qui promet d'associer des financements publics et privés.

40 milliards pour l'Italie ?

L'Italie a d'ores et déjà fait savoir qu'elle comptait obtenir 40 milliards d'euros affectés à une palette de domaines : très haut débit, autoroutes, petites et moyennes industries, interconnexions énergétiques, prévention des catastrophes naturelles et éducation.
La France, de son côté, a transmis une liste comprenant une trentaine d'initiatives. Une tâche coordonnée par Thierry Francq, commissaire général adjoint à l'investissement, qui représente la France auprès du groupe de travail constitué par la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement. L'un des critères-clés consiste à retenir des chantiers rentables capables d'être lancés dans les trois ans.
Parmi eux, le développement du numérique dans les écoles, le financement des PME, la rénovation thermique des bâtiments ou encore le Charles de Gaulle Express, qui offrira une desserte alternative au RER entre l'aéroport et Paris. Seul bémol, le travail habituel de concertation avec les collectivités, impliquées au premier chef dès qu'il s'agit d'investissements, a été mis de côté pour pouvoir tenir les délais.
Les projets adressés à Bruxelles sont "purement illustratifs", insiste-t-on à Paris. En clair, les listes fournies ne sont pas exhaustives. Même s'il sera impossible de contenter tout le monde.

 

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