La FNCCR lance un outil pour aider à la définition des zones d’accélération des énergies renouvelables
Terza. Tel est le nom de l’outil lancé et mis à disposition gratuitement par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) pour "faciliter le dimensionnement" des zones d’accélération des énergies renouvelables que doivent déterminer les communes, conformément aux dispositions de la loi du 10 mars 2023. Un outil qui viendra sans doute utilement compléter la nouvelle version du portail Cerema/IGN (voir notre article du 8 janvier).
Par défaut, Terza propose les données de consommation issues du modèle de reconstitution des consommations Enerter (de 2018, pour éviter l’effet Covid), que l’utilisateur peut le cas échéant facilement corriger ou préciser, notamment grâce aux données de son autorité organisatrice de la distribution d’énergie. Il peut faire de même avec les données de production renouvelable (par source), celles enregistrées datant d’avant 2021. L’utilisateur choisit ensuite son scénario de réduction des consommations (par secteur : résidentiel, tertiaire, transport, industrie, agriculture et autres). Par défaut, les données enregistrées reprennent le scénario tendanciel de l’Ademe à horizon 2050. Une notice rappelle toutefois les objectifs, à horizon 2030 et 2050, fixés par la Stratégie nationale bas carbone (voir notre article du 23 avril 2020), par Négawatt (voir notre article du 20 octobre 2021), et par les scénarios de l’Ademe "Coopérations territoriales" et "Technologies vertes" (voir notre article du 30 novembre 2021).
L’utilisateur peut ensuite faire varier les différents curseurs de production renouvelable supplémentaire (par sources) pour voir comment évolue l’équilibre entre production et consommation, et comment atteindre, voire dépasser, l’objectif de territoire autonome en énergie (démarche Tepos). À visée uniquement pédagogique, l’outil permet également de simuler l’ampleur du pas à atteindre en ne misant que sur une seule source d’énergie renouvelable, "solution pas très réaliste", est-il rappelé.