Education - Extension du dispositif "Cours le matin, sport l'après-midi" à 125 établissements
"Le nombre d'établissements engagés sera doublé pour qu'au moins 250 collèges et lycées et 15.000 élèves puissent bénéficier de cette organisation profondément innovante de la semaine scolaire", indique, à propos du dispositif "Cours le matin, sport l'après-midi", le ministère de l'Education nationale, à l'occasion d'un déplacement de Luc Chatel au collège Edouard-Vaillant de Bordeaux ce 26 mai. Annoncée le 25 mai 2010 et menée depuis le mois de septembre 2010 dans 124 collèges et lycées de toute la France (lire notre article du 26 août 2010), l'expérimentation a "rencontré l'adhésion des équipes éducatives, des élèves comme des parents", indique le ministère. Son extension d'ailleurs était prévue dans la circulaire de rentrée 2011 (lire notre article du 5 mai). Malgré le succès, le ministre "exclut cependant toute généralisation de cette expérience" expliquant : "Nous n'avons pas les équipements sportifs nécessaires." Comme l'an dernier, chaque établissement retenu pour mener cette opération "bénéficie d'une dotation de 5.000 euros" par an, a rappelé Luc Chatel, ce qui permet de "couvrir une certain nombre de frais d'accompagnements, de partenariats avec des associations extérieures et de déplacements". Le dispositif sera étendu sur la base du volontariat et le ministre souhaite que cette nouvelle phase bénéficie en premier lieu aux établissements de l'éducation prioritaire.
A l'occasion du lancement des premiers Jeux internationaux de la jeunesse, organisés par l'Union nationale du sport scolaire, le ministre a également souligné que "l'évaluation nationale, menée par la direction générale de l'enseignement scolaire auprès des chefs d'établissement engagés, indique que la motivation et l'assiduité des élèves ont fortement progressé". Et d'affirmer, "dans les 124 collèges et lycées qui ont bénéficié de cette expérimentation, il y a une amélioration du climat scolaire, de l'assiduité et des résultats scolaires qui progressent car il y a une implication plus forte des élèves".
