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Tourisme - Contrats de destination : onze nouveaux contrats et un nouvel appel à projets

Le 15 janvier 2015, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international a lancé - par le biais de la direction générale des entreprises - un appel à projets sur les contrats de destination 2015. Le contrat de destination "fédère les acteurs publics et privés autour d'une marque de destination à résonance internationale, afin de rendre l'offre touristique cohérente et visible au regard des attentes des marchés ou segments de marchés étrangers".
Les dossiers de candidature à l'appel à projets 2015 peuvent être déposés jusqu'au 16 mars.

Une grande diversité de territoires et de thématiques

Laurent Fabius, qui prend très à cœur ses responsabilités en matière de tourisme - et plus particulièrement en matière de tourisme international -, entend presser le pas. Ce nouvel appel à projets intervient en effet un mois, presque jour pour jour, après la présentation des onze contrats de destination issus du précédent appel à projets.
Le 16 décembre dernier, le ministre des Affaires étrangères et du Développement international avait signé, dans les salons du Quai d'Orsay, ces onze nouveaux contrats : les Alpes, l'Auvergne, la baie du mont Saint-Michel, Biarritz, Bordeaux, la Bourgogne, Lyon, le massif des Vosges, les montagnes du Jura, la Normandie et l'Ile-de-France, ainsi que le Val de Loire. Ceux-ci avaient été choisis parmi une quarantaine de dossiers.
Ces destinations recouvraient des thématiques différentes : la montagne avec les Alpes, les Vosges et le Jura ; le patrimoine architectural avec les châteaux de la Loire ; la gastronomie avec Lyon ; l'oenologie avec Bordeaux et la Bourgogne ; les arts avec l'impressionnisme en Normandie et en Ile-de-France ; le sport avec le golf à Biarritz ; la santé et le bien-être avec l'Auvergne.

Encore des points faibles dans les projets de contrats

Ce croisement géographique et thématique correspond bien à l'esprit des contrats de destination, rappelé par Laurent Fabius dans son intervention du 15 janvier. L'objectif est en effet "de promouvoir une 'marque de territoire', comme on parle d'une marque commerciale, en mettant en commun toutes les forces, celles de l'Etat, des collectivités, des chambres de commerce et autres structures économiques, celles des professionnels du tourisme, mais aussi des hébergeurs, des transporteurs, des prestataires d'activités culturelles, sportives et de loisirs".
Restituant les interrogations du jury et les raisons de la mise à l'écart de certains dossiers, le ministre des Affaires en a profité pour faire passer des messages sur les points à améliorer dans les futurs contrats de destination. Certaines propositions de contrats étaient ainsi "très bien faites, mais tellement ponctuelles que les exposer sur le plan international les aurait desservies".
Le manque de clarté de l'organisation proposée et l'"oubli" de certains acteurs conduisent également à écarter des projets de contrats : "Le jury m'a expliqué que, dans certains cas, on avait retenu ou exclu certains partenaires et cela ne peut pas fonctionner ainsi". Enfin le troisième critère à améliorer concerne l'adéquation du budget avec les objectifs de promotion internationale. Laurent Fabius a été clair : "Quand on regarde ce qui se passe à l'étranger, les budgets sont beaucoup plus élevés, même si nous allons donner un petit coup de pouce".

 

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