Ambassadeurs de l’accessibilité : le programme relancé pour encourager les ERP à se saisir du fonds territorial

Le programme de service civique des "Ambassadeurs de l’accessibilité", visant à accompagner les communes et intercommunalités sur la mise en accessibilité des communes, avait été lancé en mai 2021 (voir notre article). Il n’a pas rencontré le succès escompté, mais le gouvernement souhaite aujourd’hui le relancer autour d’une mission plus spécifique confiée aux jeunes volontaires : celle d’encourager les établissements recevant du public (ERP) de cinquième catégorie à se saisir du fonds territorial d’accessibilité ouvert début novembre (voir notre article

"La mission de ces jeunes volontaires en service civique : sillonner les centres-villes, centres bourgs et les quartiers pour aller à la rencontre des commerçants, des artisans, des hôteliers, des médecins et autres professionnels de santé", les sensibiliser et "les informer de l’existence du fonds territorial d’accessibilité". "Ils pourront également mener des actions de sensibilisation autour du handicap et de l’accessibilité auprès du grand public", indique le ministère chargé des Personnes handicapées dans son communiqué. Des binômes de volontaires seront constitués. Sur le site de l’Agence du service civique, sont cités les objectifs suivants : recruter 200 volontaires sur ce programme en 2023, puis 400 en 2024 et également 400 en 2025, "pour un total de 1.000 jeunes au total".

Mise en œuvre par l’Agence du service civique et le ministère de la Transition écologique et des collectivités territoriales, avec l’appui opérationnel de l’association Unis-Cité, "ce programme a vocation à être déployé dans l’ensemble des directions départementales des territoires, sur le territoire métropolitain et outre-mer", indique le ministère des Personnes handicapées. Le cabinet de la ministre Fadila Khattabi avait estimé, le 29 septembre dernier lors d’un point presse, que ce rattachement aux services de l’État – plutôt qu’aux collectivités, comme précédemment – serait de nature à faciliter le déploiement du programme. Comme pour le fonds territorial d’accessibilité, "la priorité est donnée aux agglomérations qui accueillent les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024".