Volet mobilités des CPER : un nouveau protocole de plus de 500 millions d'euros signé en Centre-Val de Loire
Après les Pays de la Loire le 16 novembre, Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports, a signé ce 20 novembre un deuxième protocole relatif au volet mobilités des contrats de plan État-région (CPER) pour la période 2023-2027 avec François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire. Le contrat prévoit plus de 500 millions d'euros pour les infrastructures de transport dans la région, dont près des trois quarts dévolus au ferroviaire.
Et de deux : après celui des Pays de la Loire (voir notre article), qui a ouvert le bal le 16 novembre, un nouveau protocole relatif au volet mobilités des contrats de plan État-région (CPER) pour la période 2023-2027 a été signé ce 20 novembre par Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports, et François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire. D'un montant de 514 millions d'euros (contre plus de 700 millions d'euros dans la région voisine), soit un peu plus du double que dans le précédent contrat, le protocole qui vient d'être signé vient "répondre aux objectifs fixés par la loi d’orientation des mobilités de 2019 : la réduction des inégalités territoriales, le renforcement de la cohésion des territoires, l’amélioration de la desserte des villes, territoires ruraux et périurbains et l’accélération de la transition écologique", souligne un communiqué du ministère et de la région.
Près de 373 millions d'euros sont consacrés au ferroviaire, soit près des trois quarts de l’enveloppe. Le nouveau contrat doit d'abord permettre de renforcer les offres de mobilités durables autour des métropoles d’Orléans et de Tours pour améliorer leur accessibilité depuis les zones périurbaines et rurales. Il prévoit notamment de nouvelles études, autour des deux métropoles qui pourront notamment concerner Orléans-Châteauneuf, Orléans-Saint Cyr-en-Val/La Ferté-Saint-Aubin, Orléans-Neuville, haltes de Fondettes, La Riche, la Ville-aux-Dames. 44 millions d'euros y seront spécifiquement dédiés au sein de ce CPER.
Petites lignes et fret ferroviaire
Dans la continuité du protocole d’accord signé entre l’État et la région le 20 février 2020 (voir notre article), le nouveau contrat prévoit également la régénération et la modernisation des petites lignes telles que Tours-Loches ou Dourdan-La Membrolle qui permettent en particulier de desservir les territoires ruraux. 91 millions d'euros seront mobilisés à ce titre dans le CPER. Une somme quasi équivalente (92 millions d'euros) sera dédiée au développement du fret ferroviaire, domaine dans lequel la région dispose d'un savoir-faire et d'une position géographique stratégique. Le contrat prévoit ainsi la création d’un chantier de transport combiné à Fleury-les-Aubrais (Loiret) ou encore la mise en place d’un appel à manifestation d’intérêt pour développer les installations terminales embranchées.
Un investissement de 96 millions d'euros, soit un cinquième de l’enveloppe totale, sera en outre destiné à rendre les gares ferroviaires plus accessibles. 16 gares sont concernées, parmi lesquelles Orléans, Les Aubrais, Tours, Saint-Pierre-des-Corps, Châteaudun, Vendôme et Illiers-Combray. Enfin, 50 millions d'euros seront consacrés à l'amélioration des axes ferroviaires structurants, notamment les lignes Paris-Chartres-Le Mans ou Orléans-Tours.
En complément de ce contrat, l’État consacrera par ailleurs 135 millions d'euros sur la seule région Centre-Val de Loire pour la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse sur la période 2023-2027 afin d’améliorer la qualité de la desserte de cet axe.
Après le ferroviaire, le vélo est le deuxième grand bénéficiaire de ce contrat. 96 millions d'euros, soit près de 20% des crédits, seront ainsi consacrés au développement des véloroutes.