Archives

Rentrée scolaire - Suppression du samedi en primaire : "Nous nous sommes débrouillés", assure l'AMF

"Nous avions pris nos dispositions pour réorganiser le transport scolaire et le service de restauration suite à la suppression du samedi matin à l'école primaire", a expliqué le 29 août à l'AEF (agence spécialisée en éducation) Pierre-Yves Jardel, chargé de l'éducation auprès de l'Association des maires de France (AMF). Cette mise au point fait suite aux propos de Xavier Darcos qui avait lancé la veille, lors de sa conférence de presse de rentrée, "débrouillez-vous! C'est votre mission" aux maires qui réclamaient un moratoire d'un an pour l'application de la suppression du samedi et la mise en place des deux heures de soutien scolaire en primaire (lire l'article : "Rentrée scolaire : 'Il n'y aura pas de moratoire', répond Xavier Darcos aux communes"). "Nous nous sommes 'débrouillés' comme dit le ministre. Tout a été plus compliqué, car ces mesures ont été décidées dans la précipitation et sans que nous ne soyons consultés, c'est ce qui rend notre tâche plus difficile", a regretté l'élu. "Nous avons dû mettre en place une organisation plutôt complexe pour assurer le ramassage scolaire", a-t-il poursuivi. Les difficultés rencontrées par les communes sont maintenant connues : modification des horaires et des itinéraires des tournées de ramassage scolaire, et heures supplémentaires que devront assurer les TOS.
Le soutien sera en place début novembre, à la rentrée des vacances de la Toussaint. "Nous avons des remontées très positives du terrain", assure-t-on au ministère de l'Education nationale. Etablissements et communes devaient placer cette "aide personnalisée" le matin avant la classe, à la pause de midi ou après 16h30. Dans nombre d'écoles, ce choix n'a d'ailleurs pas encore été fait.
Interrogé par France2 sur cette réorganisation de la semaine en primaire, le ministre a estimé qu'entre "deux tiers et quatre cinquièmes des écoles ont déjà répondu". Il a reconnu que celles qui ne l'on pas fait, sont "surtout des écoles rurales" pour qui l'organisation des stages de soutien pose des "problèmes de transports".


Catherine Ficat

 

Voir aussi

Abonnez-vous à Localtis !

Recevez le détail de notre édition quotidienne ou notre synthèse hebdomadaire sur l’actualité des politiques publiques. Merci de confirmer votre abonnement dans le mail que vous recevrez suite à votre inscription.

Découvrir Localtis