Rentrée scolaire - A Puy-Saint-Vincent, l'institutrice sera payée par la commune
C'est pour remédier à la décision de l'inspection d'académie de fermer l'unique classe de maternelle du village, que la mairie de Puy-Saint-Vincent (Hautes-Alpes) a décidé de recruter et de payer elle-même une institutrice. Dès lundi, celle-ci sera devant sa classe de dix élèves. Arguant une baisse du nombre d'élèves, l'inspection avait annoncé sa décision en mars dernier. Mais pour la mairie, les solutions envisagées - envoyer les élèves dans les écoles de la vallée, comme celle des Vigneaux -, n'est pas satisfaisante en raison des longs trajets imposés aux familles. Maintenir cette classe est aussi le moyen d'attirer de jeunes couples dans ce village de 300 habitants permanents. Le conseil municipal a ainsi voté une enveloppe de 40.000 euros gérée par une association qui versera le salaire de l'institutrice. L'école communale sera hors contrat avec l'Education nationale. Même si, comme le soulignent les élus, il ne s'agit pas de créer une école privée, mais de pallier les carences de l'Etat.