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Transports - Les promoteurs du Lyon-Turin demandent des actions pour la poursuite des travaux

A quelques semaine du sommet franco-italien de Rome du 20 novembre, le Comité pour la Transalpine a demandé le 24 septembre au gouvernement français d'engager des actions pour la poursuite des travaux de la future ligne à grande vitesse Lyon-Turin. "Si d'importantes avancées ont été enregistrées, il est essentiel que le gouvernement français donne très rapidement une nouvelle impulsion aux travaux de construction du tunnel de base, première phase du Lyon-Turin", a assuré Franck Riboud, président de ce Comité, lors d'une réunion à Lyon. "Nous attendons, côté français, des engagements, notamment sur la ratification parlementaire du traité franco-italien de janvier 2012 "sur la répartition financière du tunnel de base entre la France et l'Italie, qui permettra d'obtenir la décision" sur le futur budget européen, a déclaré Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes. Il a rappelé que le budget européen pour 2014-2020, qui devrait permettre un financement par l'Union européenne de 40% du coût du tunnel de base "n'était pas totalement voté".
Les membres du Comité ont fait le point sur les avancées du projet, notamment le décret du 23 août sur la "déclaration d'utilité publique et urgents" pour les travaux d'accès au tunnel de base côté français. "Côté français, on dépouille les appels d'offres pour les travaux de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-la-Porte, l'amorce du tunnel de base", a poursuivi Jean-Jack Queyranne. En Italie, les travaux de creusement de la galerie de reconnaissance de Chiomonte sont en cours, a-t-il rappelé soulignant que "le retard dans les travaux" avait "été rattrapé, tant sur les galeries de reconnaissance, que sur le plan juridique avec la constitution de l'opérateur franco-italien qui réalisera les travaux de ce tunnel de 54 km". "Ce projet de liaison ferroviaire fret et voyageurs s'inscrit dans une volonté de relance de la croissance et de compétitivité des entreprises ", a encore dit Jean-Jack Queyranne.
Le TGV Lyon-Turin doit permettre de raccourcir le trajet Paris-Milan à un peu plus de 4 heures, contre 7 actuellement. La construction d'une première galerie de reconnaissance en territoire italien a débuté en novembre 2012. Cette "autoroute ferroviaire", combinant fret et trafic de voyageurs, dont le projet lancé en 1991 a été maintes fois ajourné, devrait entrer en service en 2028-2029. Mais de part et d'autre des Alpes, les opposants au projet le jugent néfaste pour l'environnement et d'un coût exorbitant.