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Transports - Ferroviaire : le président de la région Rhône-Alpes défend le TGV Lyon-Turin

Le président PS de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, a demandé "solennellement" au gouvernement de respecter la parole de la France en faveur du TGV Lyon-Turin, après les propos du ministre délégué au Budget remettant en cause certains projets d'infrastructures de transport. "Le projet Lyon-Turin ne saurait être concerné" par une éventuelle remise en cause, a-t-il assuré dans un communiqué le 12 juillet, estimant que "cette liaison ferroviaire, à double composante fret et voyageurs, représente un projet exemplaire pour réaliser le report de la route vers le rail". Selon lui, plus de 1,2 million de poids lourds notamment transitent chaque année par les tunnels du Fréjus et du Mont-Blanc.
"Depuis le gouvernement Jospin, le projet Lyon-Turin fait l'objet d'un engagement du gouvernement français dans le cadre d'un accord international franco-italien", souligne Jean-Jack Queyranne.  Il rappelle que "l'Union européenne l'a inscrit dans son réseau central prioritaire d'infrastructures" et a financé pour partie les premiers travaux. "Il serait incompréhensible que la France renonce au Lyon-Turin pour lequel 800 millions d'euros ont déjà été mobilisés", ajoute-t-il. Ce dernier souligne en outre que les "conclusions de l'enquête publique (...) sont positives pour un ouvrage qui créera activités et emplois à un moment où le gouvernement comme l'Union européenne sont à la recherche d'investissements favorables à la croissance".
En réaction aux propos de Jérôme Cahuzac, plusieurs élus du Sud-Ouest sont également montés au créneau le 12 juillet pour défendre le prolongement vers Toulouse de la LGV Tours-Bordeaux (voir notre article ci-contre).  Alors que l'incertitude plane sur le sort de la LGV Marseille-Nice, le président du conseil général des Alpes-Maritimes et député UMP, Eric Ciotti, a pour sa part dénoncé le projet du gouvernement d'abandonner plusieurs projets de lignes LGV. "Cette décision, si elle était confirmée, constituerait un coup d'arrêt inacceptable pour un projet que nous attendons depuis des années", écrit-il dans un communiqué, rappelant que "plusieurs dizaines de millions d'euros ont déjà été engagés". Considérant qu'un tel dossier, "indispensable au développement économique et à l'aménagement du territoire, ne peut être ainsi géré à la légère", l'élu demande au Premier ministre "d'indiquer clairement la position que le gouvernement entend prendre". 

 

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