Sports - Les collectivités invitées à réfléchir à un nouveau modèle pour le sport de haut niveau
Candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques 2024 oblige, le sport de haut niveau a actuellement la cote auprès du ministère des Sports. Après l'adoption de la loi du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et à sécuriser leur situation juridique et sociale, le gouvernement lui consacre un nouveau chapitre de son action. Les Etats généraux du sport de haut niveau ont ainsi tenu leur séance inaugurale lundi 3 octobre à l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance).
Le but de ces états généraux ? Proposer un nouveau modèle du sport de haut niveau. Quels acteurs y seront associés ? L'ensemble du mouvement sportif, mais aussi les acteurs publics et privés qui participent directement ou indirectement au sport de haut niveau, dont les collectivités territoriales.
Parmi les six groupes de travail, un en particulier tentera de répondre à la question : "Quel rôle pour les territoires dans le sport de haut niveau ?" Animé par Jean-Paul Omeyer, conseiller régional du Grand Est et membre du conseil d'administration du CNDS (Centre national pour le développement du sport), ce groupe se penchera, entre autres, sur la problématique de la "mise en cohérence des politiques sportives territoriales en direction du haut niveau", sur les "interventions différenciées dans le soutien au sport de haut niveau selon les territoires", avec à la clé la place du haut niveau dans les conventions entre ligues sportives et collectivités, ou sur les modalités de partenariats, en particulier à travers la distinction entre sport de haut niveau et sport professionnel, pour lequel la participation des collectivités est strictement encadrée par la loi.
Les préconisations issues de ces échanges seront synthétisées et remises à Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports, à la mi-décembre. Elles devraient, in fine, enrichir le volet "Héritage" de la candidature de Paris 2024.