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Environnement - L'Arcep se penche sur les TIC et le développement durable

"Le flux des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) augmente entre 2 et 3 % chaque année", explique Michèle Pappalardo, commissaire au développement durable du ministère de l'Ecologie. Que fait le secteur de l'informatique et des télécommunications pour être plus vertueux en matière d'impact sur l'environnement ? L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a publié, fin décembre, le dernier numéro de sa revue trimestrielle Les Cahiers de l'Arcep. Le dossier de cette parution est consacré aux technologies de l'information et de la communication (TIC) et au développement durable. Au sommaire : points de vue, avis et regards éclairés d'experts sur la gouvernance du secteur ; les télécoms face au défi de l'environnement avec des réponses des associations professionnelles, des industriels et des opérateurs ; le numérique, levier de l'économie verte, ou en quoi et comment les TIC peuvent-ils aider d'autres secteurs à afficher une meilleure performance environnementale, à contribuer à une économie moins "carbonnée", mais aussi à fonder une société nouvelle où la gouvernance en matière de développement durable ou d'internet reste à créer ? L'impact des TIC est présenté sur le secteur énergétique (smart greed), les transports (Vélo'V à Lyon), la ville, la domotique, le bâtiment intelligent, la gestion de l'eau et des déchets, l'éducation, le travail, le commerce électronique, le secteur postal... Une cinquantaine de personnalités (philosophes, journalistes, experts, directeurs du développement durable, responsables d'entreprise, élus locaux...) y ont apporté leur contribution. "La véritable avancée se situe peut-être dans la capacité fournie par les TIC de mieux gérer l’espace et les besoins en transports, de localiser autrement certaines activités, ou d’en créer de nouvelles liées aux territoires", conclut le président de l'Arcep, Jean-Ludovic Silicani.