L'Arcep appelle les professionnels à anticiper la fermeture du cuivre
Téléalarmes, ascenseurs, terminaux de paiement, ligne de secours, photocopieurs… la liste des services susceptibles d'utiliser une ligne cuivre est longue. Avec la fin du cuivre, ces services doivent trouver des alternatives sous peine de ne plus fonctionner quand Orange procédera à l'arrêt du cuivre. Les organisations publiques et privées sont les plus exposées à ces dysfonctionnements. Pour les aider à se préparer l'Arcep vient de publier une foire aux questions. Elle incite les organisations "à planifier suffisamment en amont cette migration technique". Et la première étape est de recenser l'ensemble des équipements susceptibles d'être impactés.
Cette anticipation est d'autant plus nécessaire qu'en lançant un plan dès maintenant, les organisations auront "le temps d'étudier plusieurs options" souligne l'autorité. Elles vont devoir se tourner vers des "solutions IP", autrement dit internet, ou mobiles pour prendre le relais. Il leur faudra la plupart du temps changer de matériel.
L'Arcep aborde aussi le cas des établissements recevant du public (ERP) auxquels la réglementation impose une "liaison prioritaire" pour l'alerte des secours. Si la fibre peut être utilisée pour assurer cette liaison, l'Arcep alerte sur la nécessité "de s'assurer de la continuité de l'alimentation électrique du terminal et de la box en cas de coupure électrique" en utilisant par exemple un onduleur, un appareil d'électronique de puissance permettant de générer toute forme de courant dont un courant alternatif, à partir d'un courant continu. Elle recommande enfin de contacter les professionnels sur les problématiques multisites ou multilignes et rappelle la possibilité de signaler des abus à l'autorité.