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Culture - Label d'intérêt national pour quinze expositions en régions

Comme chaque année, le ministère de la Culture décerne ses labels "expositions d'intérêt national". Outre la notoriété apportée par cette distinction, son octroi s'accompagne d'une subvention de 10.000 à 50.000 euros, versée par le ministère. Quinze expositions sont distinguées cette année (curieusement, le communiqué du ministère de la Culture en annonce seize, mais n'en présente que quinze). La sélection comprend les musées des Beaux-Arts de plusieurs grandes capitales régionales : Tours et Orléans (qui se partagent avec la ville de Richelieu une exposition sur le château disparu de cette ville), Lille (sur le peintre et graveur Louis Boilly), Nantes (sur le théâtre au 18e siècle), Lyon (sur l'Occident moderne et les arts de l'Islam) et Bordeaux (Poussin et Moïse), sans oublier le musée des Beaux-Arts de Quimper (sur la Bretagne vue par les paysagistes du 19e siècle). Le tout nouveau LAM (Lille Métropole musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut), situé à Villeneuve-d'Ascq, est également distingué pour son exposition sur Adolf Wölfli. Le musée Fabre à Montpellier (sur Odilon Redon), le musée de Normandie à Caen (sur les Vikings et la Russie), le musée d'art moderne de Strasbourg (sur la fascination de l'occulte) et le musée Bonnard au Cannet (sur le peintre éponyme) figurent aussi au rang des lauréats. Les expositions non picturales et les petits musées ne sont pas oubliés, avec le musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne (sur Manufrance), le muséum d'histoire naturelle de Saint-Denis de La Réunion (sur La Pérouse), le site archéologique Lattara à Lattes-en-Languedoc (sur les rites et les hommes) et l'écomusée de Marquèze dans les Landes (sur l'archéologie dans les Landes de Gascogne).