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Sport - Grand stade de la Fédération française de rugby : Evry transforme l'essai

La Fédération française de rugby (FFR) a retenu, vendredi 29 juin, la candidature d'Evry-Ris-Orangis (Essonne) pour construire son futur grand stade. Ce projet, porté par l'agglomération Evry Centre-Essonne et soutenu par le conseil général, a été préféré à celui de Thiais-Orly-Rungis.
Pour le président de la FFR, Pierre Camou, le projet d'Evry "est conforme à ce que nous souhaitions, un des stades les plus modernes du monde : pelouse, toit [rétractable], multifonctionnel, avec un confort exceptionnel pour les spectateurs". On peut aussi penser que le foncier disponible – 133 hectares à 25 kilomètres au sud de Paris contre 15 hectares au projet rival, plus proche de la capitale – a fait pencher la balance du côté essonnien.
Le projet de construction d'un grand stade propre au rugby de 82.000 places à l'horizon 2017 répond pour la FFR à deux besoins : garantir son indépendance logistique, notamment pour les rencontres du XV de France, actuellement accueillies au Stade de France contre une redevance de 5 millions d'euros par match ; se doter des moyens nécessaires pour assurer le développement du rugby et mener à bien ses missions de service public.
Estimée à 600 millions d'euros, la construction sera financée par des fonds propres de la FFR à hauteur de 200 millions, ainsi que par un emprunt de 400 millions. Outre les obstacles financiers, ce projet n'a pas les faveurs du ministère des Sports dans un contexte de concurrence accrue pour le Stade de France qui continue de coûter plusieurs millions chaque année à l'Etat. Les prochaines étapes sont le concours d'architecture, dont le résultat devrait être connu en décembre, puis l'appel à candidatures pour sélectionner le constructeur.

Jean Damien Lesay

Arrêt au stand pour le grand prix de France

Dans un communiqué du 28 juin, Valérie Fourneyron a indiqué que l'Etat ne choisirait pas entre les deux sites candidats l'accueil d'un grand prix de Formule 1 en France, le circuit Paul-Ricard du Castelet (Var), soutenu par le groupement d'intérêt public Grand Prix de France, et le circuit de Nevers-Magny-Cours (Nièvre). Pour la ministre des Sports, si "l'analyse objective des informations présentées a confirmé que les deux sites possédaient les qualités requises pour accueillir un grand prix", il est "apparu nécessaire d'approfondir les deux projets en lice, principalement au regard de fortes incertitudes liées à des points essentiels du montage juridique et financier".
Elle a invité la Fédération française de sport automobile à départager les deux projets et a en outre précisé qu'eu égard aux "exigences de maîtrise des finances publiques fixées par le président de la République et le Premier ministre, […] l'Etat ne pourrait en aucun cas contribuer financièrement à l'organisation du grand prix de formule 1".
Elle réaffirme néanmoins "sa détermination à veiller à ce que l'ensemble des conditions économiques, juridiques et financières soit réuni pour assurer la pérennité de cette manifestation en France, dans des conditions optimales pour l'événement lui-même comme pour les collectivités concernées".

 

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