Contrats de transition écologique : lancement d'un nouvel appel à candidatures
Un nouvel appel à candidatures a été lancé ce 2 avril pour sélectionner des territoires qui voudraient signer avec l'État un contrat de transition écologique (CTE).
Le ministère de la Transition écologique a lancé ce 2 avril un nouvel appel à candidatures pour sélectionner des territoires qui voudraient signer avec l'État un contrat de transition écologique (CTE). Ce dispositif créé l'an dernier a pour but d'accompagner des territoires qui ont connu des difficultés industrielles ou qui sont en avance sur les sujets de transition écologique, à mettre en place des projets concrets (mobilité propre, énergies renouvelables, agriculture biologique, biodiversité, etc.). Ce contrat, qui implique également des entreprises, permet aux territoires concernés de bénéficier du soutien politique, technique et financier de l'État pour mener à bien ces actions et mobiliser des financements privés.
Une expérimentation a été lancée avec la conclusion jusqu'ici de quatre CTE (communauté urbaine d'Arras, Sambre-Avesnois, Gard-Aramon, et Haute Côte-d'Or), et des discussions sont en cours pour conclure des contrats avec 13 autres territoires.
Le gouvernement, qui souhaite in fine généraliser ce dispositif, veut désormais passer à la vitesse supérieure, avec le lancement ce mardi d'une plateforme pour enregistrer de nouvelles candidatures.
Les premiers retours montrent que le CTE peut être particulièrement intéressant pour des petits territoires ou des collectivités isolées, qui ne sont souvent pas dotés des capacités d'ingénierie nécessaires pour mettre en place et coordonner ces actions, explique-t-on au ministère. "L'État est un facilitateur, un accompagnateur", pour monter les actions et aider par exemple les territoires à obtenir les aides disponibles au niveau national ou européen, ajoute-t-on.
Les territoires candidats ont jusqu'au 27 mai pour remplir un formulaire sur la plateforme. Au final, une quarantaine d'entre eux seront sélectionnés d'ici cet été, un par département au maximum. Le gouvernement envisage ensuite de nouvelles étapes de candidatures tous les six mois environ.