Politique de la ville - Bilan des 33 Cucs expérimentaux : renforcement des partenariats mais manque de mobilisation du droit commun
Le secrétariat général à la Ville a réuni, le 24 mai, plus d'une centaine de représentants des collectivités territoriales, de l'Etat, des administrations centrales et des opérateurs pour dresser un premier bilan des Cucs (contrats urbains de cohésion sociale) expérimentaux lancés en 2011 sur 33 quartiers, dans un contexte de préparation et de redéfinition des contours des futurs contrats de ville 2014-2020.
Parmi les points positifs, "les acteurs de terrain ont relevé l'intérêt du travail partenarial pluridisciplinaire et la mise en place d'un suivi des engagements, ainsi qu'une plus grande lisibilité des politiques publiques menées par les différents partenaires de la politique de la ville", a retenu le ministère délégué à la Ville. Et de se féliciter que l'expérimentation a "permis l'inscription dans la durée d'un partenariat solide et transposable aux futurs contrats de ville".
Le ministère a toutefois bien noté que le suivi des engagements s'est révélé "trop chronophage", que les indicateurs statistiques utilisés manquaient de visibilité et que la mobilisation du droit commun était toujours aussi difficile. Sans surprise, les sites expérimentaux ont formulé quatre grandes préconisations qui ont retenu toute l'attention du ministère : renforcer le portage politique et administratif ; définir des objectifs et des indicateurs "simples et partagés" ; identifier un "responsable légitime" ; "simplifier et harmoniser les outils d'identification" du droit commun.
A noter que les sites expérimentaux de Dijon, Rennes et Evry font partie des douze intercommunalités retenues pour préfigurer les futurs contrats de ville.
