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Auvergne-Rhône-Alpes élargit son plan en faveur du tourisme thermal

La région Auvergne-Rhône-Alpes lance le second volet de son plan thermal. Le plan lui-même a été lancé en 2016 par Laurent Wauquiez, président de la région, et "constitue aujourd'hui sa feuille de route en matière de tourisme et de thermalisme pour la période 2016-2020" (voir notre article ci-dessous du 8 novembre 2016). Il entend faire de la région "une référence sur le champ de la prévention santé et du mieux-être". Même si les deux anciennes régions continuent de faire sites à part pour la promotion et la présentation de leur offre thermale (voir les liens ci-dessous), Auvergne-Rhône-Alpes est aujourd'hui la troisième région thermale de France, la première marche du podium étant occupée par l'Occitanie. Auvergne-Rhône-Alpes dispose en effet de 24 stations et accueille 130.000 curistes. Ses stations réalisent 2,5 millions de nuitées et sont à l'origine de 18.000 emplois (dont 2.200 emplois directs) et d'un chiffre d'affaires estimé des établissements thermaux de plus de 100 millions d'euros.

Après un premier appel à projets qui avait permis de retenir onze stations thermales, le second volet porte sur neuf stations(*), soigneusement réparties entre les deux composantes de la région. Pour ce deuxième volet de son plan, la région a dégagé une enveloppe de 20 millions d'euros. Celle-ci doit servir de levier à des investissements attendus de l'ordre de 300 millions d'euros. Le premier volet, portant sur onze stations, avait déjà bénéficié d'une enveloppe de 23 millions d'euros. L'objectif de ces deux tranches est de "moderniser les équipements, ainsi que le cadre de vie de la station, afin d'améliorer l'accueil des clientèles et d'en attirer de nouvelles". Outre le soutien à l'investissement, trois millions d'euros étaient d'ailleurs affectés à la mise en place d'actions collectives autour de l'innovation, la formation et la professionnalisation, ainsi que la communication.

À travers ce plan, la région Auvergne-Rhône-Alpes vise plusieurs objectifs : devenir la deuxième région thermale française, mais aussi faire évoluer l'offre pour répondre à l'évolution des attentes des curistes et des touristes. Le communiqué de la région explique ainsi que "les stations thermales sont des terres de prédilection pour répondre à ces attentes, mais doivent pour cela s'envisager comme une véritable destination touristique au sein de laquelle l'ensemble des composantes de la prévention santé sont présentes (activités physiques, nutrition, ressourcement mental et environnement) au sein de séjours complets et personnalisés".

(*) Aix-les-Bains (Savoie), Bourbon l'Archambault (Allier), Brides-les-Bains (Savoie), Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), La Léchère (Savoie), Néris-les-Bains (Allier), Saint-Laurent-les-Bains (Ardèche), Vals-les-Bains (Ardèche) et Vichy (Allier).

 

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