Une réalisation Banque des Territoires

Financement de l’acquisition de la friche industrielle d’une ancienne usine à Angers

La Banque des Territoires a financé la SPL Alter public pour acquérir une friche de l’usine de la SFAC à Angers pour la réhabiliter.

En bref

Frise chronologique

Chiffres clés

Coût total du projet 2,2 M€

Financement par la Banque des Territoires 100 %

Durée du prêt 10 ans

A retenir

La ville d’Angers a mandaté la SPL Alter Public pour élaborer l’étude de faisabilité de l’aménagement de la friche de la SFAC

La Banque des Territoires finance l’opération à 100%

Un quartier qui fait peau neuve : dépollution des sols et mise en valeur de la biodiversité, maintien d’activités économiques et nouveaux logements

Montage du projet

  • Prêt Gaïa Territorial Court Terme (10 ans) pour acquérir la friche de l’ancienne usine industrielle de la SFAC : 2,2 millions d’euros

Zoom

Réhabilitation d’une friche industrielle : le projet de l’ancienne Société des Fours à Chaux (SFAC)

La SPL Alter Public a sollicité la Banque des Territoires le 20 avril 2023 pour financer l’acquisition du terrain en friche de l’ancienne Société des Fours à Chaux (SFAC) à Angers, via un prêt Gaïa Territorial Court Terme de 10 ans. Cette société publique locale, sous forme de société anonyme à conseil d’administration, a été créé en 2010. Ses principaux actionnaires sont le Département de Maine-et-Loire et l’agglomération Angers Loire Métropole.

La SFAC réalisait dans son usine située dans le quartier Saint Serge d’Angers des modules en béton préfabriqués destinés à la construction, aux grandes surfaces de bricolage, aux voiries et aux réseaux. Elle a délocalisé sa production sur la commune du Lion d’Angers en 2016.

Afin de mener à bien le renouvellement urbain du secteur Jeanne Jugan/Fours à chaux/Doyenné, sur laquelle se trouvait notamment la SFAC, la ville d’Angers a confié à la SPL Alter Public :

  • la réalisation d’études pré-opérationnelles (mandat d’études) ;
  • l’acquisition de la friche de l’ancienne SFAC au travers d’une convention d’action foncière ;
  • son aménagement dans le cadre d’une concession d’aménagement.

Cette opération porte sur l’acquisition de 7 parcelles de terrain correspondant à l’emprise foncière de l’ancienne usine de la SFAC et à l’indivision Guérin, ancienne carrière de calcaire située dans le prolongement de la SFAC. L’objectif de la collectivité est la résorption et la valorisation de cette friche industrielle au cœur de la ville et la création d’un lien entre le quartier Saint Serge, où est située cette friche urbaine, et le quartier Monplaisir, quartier prioritaire de la Ville d’habitat social, situé au nord.

Après la phase d’études pré-opérationnelles portant sur une zone plus vaste que la SFAC, la SPL réalisera au travers d’une concession d’aménagement les travaux d’aménagement sur la zone d’étude. Le foncier est destiné à être cédé une fois les travaux d’aménagement réalisés.

Les 7 parcelles à acquérir représentent une surface totale de 58 336 m2 :

  • 5 parcelles d’une surface totale de 57 507 m2 classées en zone UYd2 (zone à vocation économique) ;
  • 2 parcelles d’une surface totale de 829 m2 classés en zone UC (zone à vocation habitat, équipement et activités).

Les bâtiments initialement présents sur le site ont été démolis par les cédants.

Renouvellement urbain : la reconversion d’une friche industrielle en quartier dynamique et intégrant la dimension environnementale

L’ambition portée par la Ville d’Angers est d’inscrire le secteur Doyenné/Jeanne Jugan/SFAC dans le renouvellement urbain global de la partie nord-est d’Angers et d’en faire un pivot entre le quartier Monplaisir (en cours de rénovation urbaine) et le secteur Saint Serge marquant l’entrée de ville.

Dans la perspective de la transformation du quartier, dans le respect de l’objectif « zéro artificialisation », la collectivité a confié en 2021 un mandat d’études pré-opérationnelles à Alter Public. Le périmètre d’étude va bien au-delà de la friche de la SFAC et intègre la polarité du Doyenné et celle de Jeanne Jugan, soit 8,8 hectares.

Les études ont permis de définir l’aménagement possible du quartier en intégrant la dimension environnementale : dépollution des sols, plantations, préservation de la biodiversité, etc. Une mixité d’usage est envisagée avec le maintien d’activités économiques et l’apport de logements et d’équipements.

Les acteurs

Une réalisation de la Direction Régionale des Pays de la Loire

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