Zones à faibles émissions mobilité : France urbaine salue "le timing et la pertinence" du rapport sénatorial
France urbaine a salué dans un communiqué ce 15 juin "le timing et la pertinence" du rapport de Philippe Tabarot, sénateur des Alpes-Maritimes, sur les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) qui propose notamment de donner plus de liberté aux agglomérations concernant la mise en place des ZFE et de repousser la date butoir à 2030. L'association, qui avait été auditionnée par le sénateur dans le cadre de sa mission, dit partager son analyse sur "la nécessité d’allier transition écologique et justice sociale dans la mise en place des zones à faibles émissions". Elle revendique le fait d'avoir été "la première association à alerter sur la nécessité d’agir avec courage pour lutter contre la pollution de l’air, coupable du décès de 48.000 Français chaque année mais aussi sur l’impérieuse nécessité à ce que les ZFE deviennent économiquement et socialement acceptables dans tous les territoires, y compris ceux qui sont les plus éloignés du centre des grandes villes et qui disposent d’une offre faible de transports collectifs et ce, dès 2019".
France urbaine confirme que les conclusions du rapport de Philippe Tabarot seront "étudiées dans le détail et prises en compte" pour finaliser les propositions du groupe de travail coordonné par son premier vice-président, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’eurométropole de Strasbourg, réunissant des représentants des collectivités territoriales, des associations, des entreprises et des artisans, des acteurs du transport routier et de l’État, qui seront remises dans les prochaines semaines.
"Calendriers, droits et montants des aides, adaptation des vignettes Crit’Air, accompagnement des Français les plus modestes et des acteurs économiques, développement des transports en commun… l’acceptabilité des ZFE nécessite des choix forts et stratégiques, des décisions budgétaires ou réglementaires, un engagement de tous les acteurs et une approche territoriale adaptée au plus près des habitants et des usagers", souligne l'association.