Rénovation urbaine - Un rapport parlementaire particulièrement positif sur le bilan de l'Anru
Selon le député Philippe Pemezec, auteur d'un rapport sur la mise en application de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, le bilan est très positif. La loi du 1er août 2003 a permis "une mobilisation sans précédent des crédits de l'Etat, des collectivités locales et des partenaires sociaux en faveur de la rénovation urbaine". Le rapporteur de la commission a tenu à rappeler qu'au 1er février 2007, "l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) avait validé pour plus de 26 milliards d'euros de travaux programmés sur les cinq années à venir. Près de 166 quartiers prioritaires auxquels s'ajoutent 236 autres quartiers sont déjà bénéficiaires du dispositif". Cependant, le rapporteur de la commission des affaires économiques, de l'environnement et de l'aménagement du territoire est favorable à une simplification des procédures de l'Anru ; un ajustement qui passe par une grande marge de manœuvre "au délégué territorial d'environ 10% sur les objectifs chiffrés des différentes opérations dans le respect de l'enveloppe globale d'engagement". Des efforts en matière de versement des subventions doivent être faits. A l'occasion d'un point de presse sur son bilan, le 7 février dernier, l'Anru s'est engagée en 2007 à diviser par deux les délais de paiement des subventions qui sont aujourd'hui d'environ quatre mois.
Pour Philipppe Pemezec, les liens entre l'Anru et l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Ancsec) doivent être renforcés. Il est aussi nécessaire, au vu des témoignages des acteurs locaux, de consolider le maillon opérationnel des projets auprès des élus avec des équipes "couvrant la gestion foncière, la définition d'une offre diversifiée de logements neufs, la réhabilitation ou encore les activités économiques et commerciales et espaces publics".
C.V.