Outre-mer - Teneur en sucre et date limite de consommation : tout le monde à la même enseigne
Les députés français avaient adopté le 27 mars dernier, en première lecture, une proposition de loi socialiste qui "tend à prohiber la différence de taux de sucre entre la composition des produits manufacturés et vendus dans les régions d'outre-mer et celle des mêmes produits vendus dans l'Hexagone". Le texte a été définitivement adopté sans modification ce mardi par le Parlement, avec un dernier vote du Sénat. Le texte prévoit également que la date limite de consommation (DLC) des denrées périssables devra désormais être la même pour un produit destiné au marché hexagonal ou ultramarin mettant fin au dispositif de double étiquetage qui autorise, par exemple, pour la quasi-totalité des yaourts, une limite de consommation de trente jours en métropole et de cinquante-cinq jours en outre-mer. Une double tromperie (sur l'ajout de sucre non mentionné et une date de péremption largement reculée) qui prend aujourd'hui fin.
Référence : proposition de loi visant à garantir la qualité de l'offre alimentaire en outre-mer.